Agenda de l’aviation dans la région Rhône-Alpes

LE RENOUVEAU DE L’AVIATION (1945-2020)

Paul Mathevet

Avril 1945, création du Centre national de Challes-les-Eaux (Savoie), important centre de formation pour le vol à voile. Avec l’essor de l’aviation de montagne, du fait des besoins de l’Armée de l’Air ou encore de l’aviation commerciale, à partir des années 1960, le Centre national prend en charge la formation des instructeurs de vols à moteur. Le Centre de Challes les Eaux est transféré sur l’aéroport de Saint Etienne-de-Saint-Geoirs en 1976. En 1945 est créé le Service de l’aviation légère et sportive (SALS), dont la vocation consiste essentiellement à mettre à disposition des aéro-clubs des avions et des instructeurs. En 1955, le SALS devient Service de la formation aéronautique et des sports aériens (SFASA), puis en 1959 le Service de la formation aéronautique, du travail aérien et des transports (SFATAT), en 1964 c’est le Service de la formation aéronautique (SFA) et enfin le Service de la formation aéronautique et du contrôle technique (SFACT) en 1976. Le Service d’Exploitation de la Formation Aéronautique (SEFA) est créé en 1993, regroupant dans une même structure tous les moyens nécessaires à l’accomplissement des missions confiées par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC).

Dés la fin des hostilités en 1945, grâce à ses relations au Ministère de l’Air, le Général Ruby obtient que le terrain de Belleville-sur-Saône/Pizay (Rhône) soit homologué ‘terrain de secours’ après avoir été nivelé. De plus, il se voit attribuer un hangar métallique à récupérer sur un terrain militaire, ainsi que deux baraques en bois du type Adrian. Les activités anti-grêle sur les vignobles du Beaujolais et du Maconnais, qui sont animées par le général Ruby depuis le terrain d’aviation de Macon-Charnay, viennent s’installer sur le terrain de Pizay. La lutte anti-grêle dispose d’un Fieseler, moteur Potez, piloté par Nique, fidèle compagnon du général Ruby. L’avion est abrité dans le hangar et l’une des baraques en bois sert de club-house.. Un Stampe est attribué par l’Etat à l’aéro-club au titre d’école de pilotage. Cathenet, vice-président de l’aéro-club, achète à titre personnel un Norécrin. Une vingtaine d’élèves fréquentent le terrain d’aviation. Pour donner plus d’animation, le terrain de karting situé sur le champ de foire de Belleville-sur-Saône s’installe en bordure du terrain de Pizay. Le 31 juillet 1949, un grand meeting réunit les principaux pilotes régionaux du moment : Burlaton, Gignoux, Nique, Cathenet, Berard, Beau, Simon, Haeglen, Blanvillain et Branciard de Villefranche sur planeur Caudron C 800, et le saut en parachute de Henocque. Pierre Boisson assure les fonctions de président jusqu’en 1954, et Jean Courbouleix, celles de trésorier de 1937 à 1949. Ultérieurement, le terrain de Pizay devient un terrain privé fréquenté par les ULM.

Mai 1945, des transports aériens sont organisés par le Ministère de l’Air pour le rapatriement des prisonniers de guerre et des déportés les plus atteints ; depuis l’aéroport de Bron, des vols sanitaires sont assurés par les DC 3 du groupe de transport 2/5 ‘Anjou’ basé temporairement à Bron. Des vols sont effectués depuis la Tchécoslovaquie, de la Suède et du Danemark. Un centre d’accueil avec service médical les reçoit à Bron.

Mai 1945, lors de la signature de l’armistice sur le front européen de la seconde Guerre mondiale, l’aspect du site aéroportuaire de Bron est lamentable :les hangars d’aviation militaire sont pratiquement détruits, à l’exception d’un seul situé à proximité de l’aviation civile ; les casernements de la base aérienne sont en grande partie détruits ; l’aile droite de l’aérogare et le hangar Caquot sont gravement endommagés..La base aérienne de Bron est pratiquement rayée de l’ordre de bataille de l’armé de l’Air. Toutefois, le site de Bron prend le nom de ‘base équipée 105’.

30 mai 1945, René Mansuy et René Védrines qui volaient par temps favorable sur planeurs 40 P et sur 301 sont entrés en collision sur la pente de Challes les Eaux (Savoie). Les deux pilotes sont morts dans cet accident.

Eté 1945, des B 26 Marauders sont détachés à Bron. Ils effectuent des rotations journalières vers l’Afrique du Nord pour réaliserr le rapatriement des troupes nord-africaines, à l’inverse, depuis l’Afrique du Nord, pour le retour des failles des militaires français. Lors de ces vols, deux accidents avec pertes d’équipage et passagers dans notre région : à Poleymeux au Mont d’Or dans le Rhône, et au Teil dans l’Ardèche.

Eté 1945, la section vol à voile de l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est (ACRSE) reprend ses activités sur le terrain de Corbas (Rhône).

21 juin 1945, le Beechcraft UC-45, n°514, appartenant au Gouvernement provisoire de la République française, piloté par le lieutenant Hélois avec le capitaine Maigrot, instructeur, connaît des difficultés au décollage de Bron. L’incident se termine par un cheval de bois.

24 juin 1945, sur l’aéroport de Bron, un Spitfire, appartenant au Gouvernement provisoire de la République française, piloté par le capitaine Motte, se pose en feu, à 7h 45, lors d’une mission Strasbourg-Lyon-Strasbourg. L’avion est consumé avant l’arrivée des véhicules de secours, le pilote s’est extrait à temps.

26 juin 1945, le Junkers 52 AACI, immatriculé F-BAKO, appartenant au Gouvernement provisoire de la République française, exploité sur la liaison régulière 652 Marseille-Lyon-Paris, avec 4 membres d’équipage (pilote Gegout, radios Plantive et Fontaine, mécanicien Sablayrolles), 6 passagers et 1.218 kg de courrier, est victime d’une défaillance de freins lors de son atterrissage à Bron 6 h 55. Après avoir atterri face au nord, l’appareil vire à grande vitesse à gauche sur la voie de circulation et accroche un B26 Marauder en stationnement. Pas de dommages corporels mais l’avion sera immobilisé pendant un mois.

26 juin 1945, la nationalisation de la société Air France est prononcée, ainsi que la fin du réseau des Lignes Aériennes Françaises au 31 décembre 1945.

6 juillet 1945, le B 26 Marauder, n°37, appartenant à l’Armée de l’Air, lors de son décollage en face sud, heurte une ligne électrique et la cime des arbres bordant la RN 6 Lyon-Grenoble. L’appareil (pilote s/lt Rodier, et 4 hommes d’équipage) effectuait une mission de rapatriement de 16 Nord-africains à destination d’Alger. Avec quelques dégâts, le pilote réussit à ramener l’appareil sur la piste.

7 juillet 1945, l’Arsenal VB 10-01, premier avion de chasse français de l’après-guerre étudié et conçu pendant l’occupation dans l’Atelier d’Etudes Aéronautique (A.E.A) à Villeurbanne (Rhône), décolle pour la première fois depuis l’aéroport de Bron

13 juillet 1945, le B 26 Marauder, n°307, appartenant à l’Armée de l’Air, (pilote Lt Perier, mécanicien sgt Prevast, radio sgt Stamart), est victime, à 9 h 45,d’une panne du circuit hydraulique au décollage d’un vol de Lyon à Toulouse. Pas de victimes, mais l’appareil est détruit.

17 juillet 1945, le B26 Marauder, n°65, appartenant au Groupe Gascogne de l’Armée de l’Air, (équipage Lieutenants Petit, Guérin et Le Joc) roule sur la piste de décollage pour une mission de Lyon vers Saint Dizier. Le pneu de la roue avant du train tricycle éclate, la jambe du train s’affaisse, le nez et les hélices frottent sur la piste et l’avion s’immobilise sur la partie gazonnée en fin de piste.

4 août 1945, un élève de l’Aéro-club de Savoie, Jean Boisson vole sur un planeur biplace Castel avec Prest, moniteur du Centre de Challes les Eaux (Savoie). Le Castel étati remorqué par l’avion Fieseler-Storch piloté par Dird. Au moment du largage, le planeur n’a pu se libérer de l’avion et la traction du cable arracha l’avant du planeur et provoqua la rupture des ailes. Le moniteur fut éjecté et réussit à ouvrir son parachute, l’élève également éjecté s’écrasa au sol sans avoir pu ouvrir son parachute. Le pilote de l’avion réussit à s’en sortir.

9 août 1945, sur l’aéroport de Bron, au cours d’un vol d’essai du prototype du Dornier 335, ramené d’Allemagne et remonté à Bron, l’appareil heurte une carcasse de B 26 Marauder placée trop près de la piste.

Dimanche 12 août 1945, inauguration du terrain d’aviation le plus haut de France à l’Alpe de Mont de Lans à 1.700 mètres (Isère). Sa construction a été entreprise sous l’occupation par les maquis de l’Oisans et a été achevé par l’initiative privée et par la station de sports d’hiver locale. Une piste de 1.100 mètres orientée nord-sud dans le sens des vents dominants est aménagée en terrain de secours pour le tourisme aérien. Lors de l’inauguration, le Centre national des sports aériens de Challes les Eaux et les aéro-clubs du Dauphiné et de Savoie étaient présents. Un planeur du type ‘Minimoa’ venu de Challes les Eaux a é té présenté en vol et a atteint 3700 mètres dans le Massif de la Meije. Ce terrain servit à Henri Giraud, chef-pilote de l’Aéro-club du Dauphiné, lors de ses vols sur le Massif des Ecrins. La création du Parc naturel des Ecrins en 1973, interdit le survol de ce massif et mit fin à ce terrain d’aviation, que nous appellerions aujourd’hui ‘altisurface’, la première dans les Alpes.

18 août 1945, le B 26 Marauder n°67, serial 468287, (équipage Cdt Boussion, Sgt Biney, Lt Chevrier, Sgt Libert et Sgt Vincent) qui effectue une mission de rapatriement de 14 passagers d’Alger à Lyon, entre en collision avec le B26 Marauder n°64, serial 468181, (équipage Lt Petit, Slt Petitlalot, Sgt Medi et Sgt-Chef Perraud) à l’intersection de la piste d’envol et de la voie de circulation sur l’aéroport de Bron. Le n°64 n’avait pas dégagé la piste après un atterrissage court. L’équipage du n°67 compte des blessés sérieux mais les passagers ne sont que légèrement blessés. Les deux appareils sont détruits.

21 août 1945, à Chambéry (Savoie), création du Comité d’Etudes des possibilités aériennes des Alpes françaises.

Dimanche de fin septembre 1945, à Grenoble-Eybens (Isère), l’Aéro-club du Dauphiné a organisé un meeting qui a attiré 50.000 personnes. De belles présentations :3 Piper Cub du 69ème régiment d’artillerie pilotés par les lieutenants Durand, Delpastet Scaykowsky ; des P 47 Thunderbolt pilotés par l’adjudant-chef Veyron et le sergen tBeynard ; un Stampe piloté par le lieutenant Guidot ; un Kingcobra piloté par le Capitaine Maurin; 4 Yak du Groupe Normandie pilotés par le Commandant Matras, les lieutenants Loillon, Perret et Tabaret ; 1 Dauntless A-24 de l’Aviation embarquée, Guyard, chef-polote du Centre de Challes les Eaux,fit la présentation d’un planeur et le Commandant Garde donna des baptêmes de l’air à bord d’un Ju 52. Maryse Hisz était présente su le terrain. La semaine précédente, à Grenoble, la Royal Air Force organisait dans un grand magasin de la ville une exposition inyéressante avec projections et présence d’un Spitfire IX.

Septembre 1945, au centre de Challes les Eaux (Savoie) : Lacasse chef de Centre, Guyard chef-pilote, Chabanne, Diard, Branciard et Notteghem moniteurs.

15 octobre 1945, à 11 h 45, le B 26 Marauder, serial 44-66200, du Groupe Bretagne décolle de Bron pour un vol de rapatriement de militaires vers l’Afrique du Nord. A la suite d’une défaillance technique, l’appareil s’écrase au sol et prend feu, à proximité du Mont Thou, à deux kilomètres au sud-est de la localité de Poleymieux au Mont d’Or (Rhône). A bord de l’appareil, l’équipage suivant: Capitaine Thomas, pilote; Sergent René Bertini co-pilote; Aspirant André Moreau, navigateur; Sergent Aimé Barberis, radio, et Caporal-Chef Darech, mécanicien. Parmi les membres d’équipage et les passagers, on retire des débris de l’appareil, seize morts et quatre blessés.

16 octobre 1945, un Morane 500 du E.P.P.N de Vichy qui effectue une mission de liaison entre Vichy et Chambéry fait un atterrissage forcé, par temps de brouillard, au lieu dit «Les Michels», sur la commune de Saint Igny de Vers (Rhône). L’appareil décolle mais une défaillance du moteur le fait chuter à 300 mètres du départ. Les trois membres d’équipage sont contusionnés.

23 octobre 1945, le Junkers 52 AACI, immatriculé F-BAJB, appartenant au Gouvernement provisoire de la République française, équipage (Capitaine Libert, Lieutenant Sire, Lieutenant Cariolle), assurant la liaison régulière avec 16 passagers, 1.048 kg de courrier et 293 kg de fret, roule à Bron sur la voie de circulation après son atterrissage et heurte un camion citerne en stationnement devant la soute à essence. Quelques dommages à l’appareil, mais c’est le troisième accident de ce genre depuis plus d’un an.

24 novembre 1945, le Junkers 52 AACI, immatriculé F-BAJH, appartenant au Réseau des Lignes Aériennes françaises, avec l’équipage (pilote Bugnet, radio Marc, mécanicien Moreau), 5 passagers, 750 kg de poste et 32 kg de fret, en service régulier sur la ligne 403 Paris-Lyon-Marseille se pose à Bron vers 10 h. En virant vers l’aérogare, l’appareil heurte l’antenne d’un Dakota américain en stationnement (absence de personnel de piste).

2 décembre 1945, le Junkers 88 n°22, appartenant à l’Armée de l’Air, avec pour équipage :Sgt/chef Bourdinet et adjudant Boyer, atterrit à Bron face au sud à 10 h 35 en fin de vol d’essai. L’appareil sort de la piste bétonnée et fait un cheval de bois, la jambe droite du train cassée, l’appareil s’affaisse et un début d’incendie se déclare au moteur droit. Pas de dommages corporels mais l’avion est détruit.

10 décembre 1945, vers 18 h 15, le quadrimoteur B17 Forteresse Volante, serial 43-39236, baptisé «What’s cookin doc ?» du 546ième Bomb Squadron appartenant au 384ième Bomb Group qui effectue un vol de liaison est en contact avec la tour de contrôle de Bron en vue d’atterrir. Par suite du brouillard givrant sur la région, et de mauvaises liaisons radio, l’appareil s’écrase au sol, au lieu dit «Chatel» sur la commune de Saint André la Côte (Rhône). Après avoir touché le sol, l’appareil prend feu. Parmi les huit membres d’équipage, cinq trouvent la mort: 2nd. Lt. Désiré Massicotte, navigateur; S/Sgt. Alexander Andrews , radio ; 1st. Lt.John Blagg, passager ; 2nd. Lt. John Tarro, passager ; 1st Lt. Norman de Clarks, passager, et trois blessés graves : 1st. Lewis Ahner, pilote ; 2nd. Wilton Bragg, co-pilote ; S/Sgt. Frederick Mier, mécanicien.

Décembre 1945, cette première saison au Centre National de Vol à Voile de Challes les Eaux vient de prendre fin. Ouvert en avril, le Centre totalise 2.531 heures de vol sur trois planeurs 15-A, un 242, un 301 et un 40-P

1945, création du Club Aéronautique d’Annemasse (Haute Savoie) par François Durafour.

1945, l’Aéro-club de Savoie s’installe sur le terrain de Chambéry-Voglans (Savoie), et son siège social à Chambéry.

1945, création à Viry (Haute-Savoie), de l’Aéro-club de Saint-Julien-en-Genevois.

1945, création du Département postal d’Air France, puis Centre d’Exploitation postal métropolitain (CEPM), appelé communément la ‘postale de nuit’, constitué par du personnel navigant et des appareils d’Air France.

Mars 1946, la Compagnie Aérienne des Alpes Françaises (CAAF) a été constituée sur l’initiative des Aéro-clubs du Dauphiné, de Savoie et Haute-Savoie, avec la participation des municipalités de Chambéry et d’Aix les Bains et des Chambres de Commerce de Savoie. Son programme est l’exploitation dans les Alpes des diverses formes du travail aérien, et en premier liue d’organiser des circuits touristiques aériens.

26 mars 1946, le Caudron-Goéland n°1117 de l’Armée de l’Air décolle du Bourget pour rejoindre la base de Chambéry. A bord, le Sous-Lieutenant Rousseau pilote, un radio, un mécanicien et un passager M. Camille Gay, fils du Vice-président du Conseil des Ministres. Alors qu’il survole à 2.000 mètres la localité d’Apprieu, près de Voiron (Isère,) le feu se déclare au moteur droit et gagne l’appareil. Le pilote réussit un atterrissage d’urgence qui permet d’évacuer l’appareil en feu. Le radio, l’adjudant Pronez qui a sauté en parachute a trouvé la mort dans cet accident.

23 avril 1946, création à Chambéry (Savoie) par MM. Charles Montreuil et Sylvain Floirat de la Compagnie Aérienne des Alpes Françaises (CADAF) qui a pour objet l’organisation et la création d’une société d’aviation commerciale et touristique desservant les Alpes françaises à partir de l’aérodrome de Chambéry-Voglans. Cette activité n’étant pas entable, la CADAF se reconvertit sous la direction de Pierre Martinot dans l’entretien des avions et la sous-traitance aéronautique avec le titre de Constructions Aéronautiques des Alpes Françaises (CADAF). En novembre 1964, CADAF devient AVIAMECA qui disparaît à son tour en 1968 suite à un manque d’actif.

Mai 1946, la Compagnie Aérienne des Alpes Françaises (CADAF), siège social 2 place de l’Hôtel de ville à Chambéry se voit autoriser à exploiter les services réguliers suivants : Genève-Cannes avec escales éventuelles à Annecy, Chambéry et Grenoble ; Annemasse-Lyon ; Gap-Grenoble-Lyon ; Lyon-Chambéry-Annecy ; Lyon-Grenoble ; Cannes- Lyon ; Evian (qui ne possède pas encore de terrain) Lyon.

16 juin 1946, création de la Compagnie Nationale Air France, qui sera effective le 1er septembre 1948.

12 juillet 1946, le Nord 1002 n°72, appartenant à l’Armée de l’Air, lors de son atterrissage à Bron, fait un cheval de bois à l’atterrissage suite à l’affaissement du train.

Juillet 1946, outre la Société Coopérative Aérienne de Transports Méditerranéens ‘Aigle Bleu’ qui est une entreprise de groupages de fleurs sur la Côte d’Azur pour leur transport par avion, il a été créé par les mêmes personnalités, toujours dans le cadre des compagnies privées, la Compagnie Aérienne de Transports Méditerranéens ‘Aigle-Azur’ . Les autorisations ministérielles portent sur la création de lignes régulières entre Nice, Grenoble et Aix les Bains, ainsi qu’entre Nice, Vichy et La Bourboule. De plus, il est prévu des services aériens à la demande pour les passagers et les marchandises. Dans un premier emps, ce seront des Ju 52 qui seront utilisés. Les tarifs sont de 1.800 francs sur Nice-Grenoble et 2.500 fr sur Nice-Vichy.

12 août 1946, un Dakota C 47 du Groupe de transport 1/15 ‘Touraine’ décolle de l’aéroport de Bron avec à son bord le Lieutenant Angeaud pilote, Lieutenant Melindon navigateur, le radio Morel et l’adjudant-chef mécanicien Donadieu. La mission de l’appareil est de parachuter à 7 heures du matin à 4362 mètres d’altitude au Col du Dôme dans le Massif du Mont Blanc une tonne de matériel répartie en neuf paquets. Il s’agit d’une demande du Club alpin Français auprès du Centre technique des troupes aéroportées afin d’aménager le refuge Vallot. L’opération a parfaitement réussie.

19 août 1946, le Caudron Goéland, immatriculé F-BAQN, appartenant à la Compagnie Aérienne des Alpes françaises, lors de son atterrissage à Bron, affaissement de son train d’atterrissage à l’atterrissage.

28 août 1946, la gestion de l’aérodrome de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs (Isère) est confiée à la Direction des Transports Aériens. 1951, l’aérodrome de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs est ouvert à la Circulation Aérienne Publique. En 1959, un avant-projet de plan de masse pour la réalisation d’un aéroport de classe D, extensible en classe C, est présenté par les Ponts et Chaussées de l’Isère. . En septembre 1965, le Ministre des Travaux Publics et des Transports demande à ce que soit procédé à l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique cet aéroport destiné à satisfaire les besoins de l’aviation civile, de l’aviation d’affaires, et accessoirement à l’aviation légère et sportive. Le Conseil municipal de Grenoble, la Chambre de commerce et le Conseil général de l’Isère ont, par délibération des 1, 2 et 29 juillet 1965, pris l’engagement d’assurer conjointement la totalité du financement de la création de cet aéroport et de prendre en charge l’ensemble des frai nécessaires à son fonctionnement. La Chambre de commerce de Grenoble demande la concession de l’exploitation commerciale. Le premier coup de pioche des travaux est donné le 16 août 1966. Le 23 janvier 1968, dans le cadre des Jeux Olympiques d’Hiver de Grenoble, le Ministre des Transports inaugure l’aéroport, qui a pour nom Grenoble-Saint-Geoirs. 1971, l’aéroport de Grenoble-Saint Geoirs devient une plate forme de correspondance pour les vols Air Alpes vers le sud et le sud-ouest. Les lignes Chambéry/Marseille Chambéry/Grenoble/Saint Etienne/Toulouse sont ouvertes la même année. L’hiver, ouverture du vol direct Paris/Courchevel, Nice:Grenoble/L’Alpe d’Huez, Genève/Courchevel et Roanne/Lyon/Courchevel. Air Inter assure les liaisons vers Paris. Le 1er octobre 1976, transfert sur l’aéroport de Grenoble-Saint Geoirs du Centre de Formation Aéronautique de Challes les Eaux. 1er janvier 1978, création de l’Aéro-club de Grenoble-Saint-Geoirs qui résulte d’une fusion des aéro-clubs : les Ailes de l’Isère et de Voiron-Bièvre-Chartreuse. 1er avril 2002, la gestion courante de l’aéroport de Grenoble-Saint-Geoirs est confiée à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry. 1er avril 2004, l’aéroport de Grenoble-Saint Geoirs prend le nom de Grenoble-Isère. 1Er janvier 2009, l’aéroport de Grenoble devient la propriété du Conseil Général de l’Isère qui en confie la gestion pour quatorze années à la société d’Exploitation de l’Aéroport de Grenoble-Isère constituée par la Société Vinci Airports.

29 août 1946, 300 mètres sous la crête qui relie le Petit au Grand Obiou (Isère), vers 2.700 mètres, un B 17 G de l’aviation militaire américaine, serial 44-6834, s’écrasait lors d’un vol de liaison entre Orly-Lyon-Istres-Casablanca. Ce n’est que le 26 septembre, que deux randonneurs découvrirent l’ampleur de la catastrophe, un quadrimoteur accroché dans une cheminée rocheuse d’accès très difficile. Outre les membres d’équipage, il y avait des passagers. 11 corps seront retrouvés par les secouristes.

31 août 1946, le service Savoie-Lyon-Riviera de la Compagnie Aérienne des Alpes Françaises (CADAF) fonctionne les mardi, jeudi et samedi avec un bimoteur Caudron-Goéland du 1er au 15 septembre. Départ d’Aix les Bains-Chambéry à 7 h, arrêt à Lyon de 7 h 30 à 8 h, arrivée à Nice à 9 h 45. Départ de Nice à 16 h 30, arrêt à Lyon de 18 h 15 à 18 h 45, arrivée à Aix les Bais-Chambéry à 19 h 15. Le tarif de la CADAF est le suivant :Chambéry-Lyon 750 fr; Chambéry-Nice ou Lyon-Nice 3.500 fr Ces prix comprennent le transport de 15 kg de bagages par passager et le transport de celui-ci , par voiture du centre-ville à l’aérodrome de départ ou d’arrivée. Le billet d’aller-retour bénéficie d’une réduction de 10%.

8 septembre 1946, sur l’aéroport de Bron, l’Airspeed AS 65 Consul, immatriculé G-AHEN, appartenant à la Compagnie British Ait Transport Ltd, heurte une pierre à l’atterrissage, puis le rebord d’un puisard.

5 octobre 1946, inauguration de la ligne reliant Grenoble à Nice en moins de 1 h 30 par la compagnie Aigle-Azur assurée par un Ju 52 de 20 places baptisé ‘Ville de Grenoble’ piloté par le Capitaine Klein qui totalise 4.000 heures de vol. A Nice, le vol est en correspondance avec les lignes vers Ajaccio et Tunis. Le prix d’un billet simple est de 2.200 francs.

7 octobre 1946, le SE 161 Languedoc, immatriculé F-BCUP, appartenant à Air France, piloté par Chaume, qui réalise le vol Paris-Lyon-Marseille, heurte l’aérogare en fin de course à son arrivée sur le parking de l’aéroport de Bron. Dégâts matériels suite à la présence de l’air dans le circuit de freinage.

15 octobre 1946, après son décollage du terrain du Bourget-du-Lac, l’Avro Anson, n°231, appartenant à la Base aérienne de l’Armée de l’Air de Salon de Provence, s’écrase sur la Montagne du Chat, à 1050 mètres, près du Bourge du Lc (Savoie). Les cinq membres d’équipage trouvent la mort dans cet accident : Capitaine Pierre Allègre (moniteur de navigation aérienne à l’Ecole de l’Air de Salon, ancien des FAFL au sein desquels il a effectué 70 missions de guerre au Groupe de bombardement «Tunisie», Adjudant André Godard, Sergent Marcel Larue, Sergent Joseph Fourmy et Caporal-chef Abel Filquin Une stèle sur les lieux de l’accident commémore leur mémoire. Un nouveau monument a été inauguré en mai 2001, en bordure de la route conduisant du Bourget-du-Lac au relais TDF de la Montagne du Chat.

1er novembre 1946, le B 17 G, serial 43-39338, de l’USAAF Troop Carrier, 51st TCW, 61st TCG de la 15th TCS, appartenant à la base aérienne de Eschborn en Allemagne, décolle de la base de Capodicino, près de Naples, à 00 h 54, pour un vol vers Bovington en Angleterre. Son plan de vol prévoyait le survol des terrains de Bastia-Poretta en Corse, d’Istres, de Lyon et de Paris. N’étant pas arrivé à destination, des recherches sont effectuée et cela pendant 18 jours. Elles resteront vaines. Le 25 juillet 1947, une patrouille du 99th Bataillon d’Infanterie Alpine découvre les restes de l’appareil sur la montagne « Aiguille des Glaciers » (limite Haute-Savoie-Savoie), sur un glacier à 3.750 mètres, à 15 miles au sud-ouest du sommet du Mont Blanc. Quelques débris de l’appareil et restes humains permettent d’identifier l’appareil. Les huit occupants de l’appareil trouvent la mort.
5 novembre 1946, le SUC 10 n°2, immatriculé F-BBXR, connaît un début d’incendie avant son décollage de Bron.

21 novembre 1946, le Junkers 52 AACI, immatriculé F-BANF, appartenant à Air France, qui assure une liaison vers Le Bourget, revient se poser à Bron en raison d’une panne de moteur due à la présence d’eau dans l’essence.

10 décembre 1946, le SE 161 Languedoc, immatriculé F-BCUK, appartenant à Air France, heurte un hangar en fin d’atterrissage sur l’aéroport de Bron. Dégâts matériels suite à la présence d’air dans le circuit de freinage.

Hiver 1946, à l’Aéro-club de Savoie à Challes les Eaux (Savoie) des cours de formation prémilitaire fonctionnent à Chambéry, à Aix les Bains et Albertville, des séances concernant les modèles réduits et la préparation au vol à voile ont lieu régulièrement. Une section est en formation à Pontcharra.

De 1946 à 1952, c’est l’importance d’un trafic mixte (passagers et fret) qui est primordial au départ de l’aéroport de Bron, et tout particulièrement vers l’Afrique du Nord, à partir des compagnies aériennes Aigle Azur et Aéro Cargo.

1946, l’Aéro-club du Dauphiné a obtenu sur le terrain de Grenoble-Eybens, les résultats suivants : 99 heures de vol à voile, 862 lancers, 7 brevets C, 2 épreuves d’altitude du D, et 1 épreuve de durée de ce brevet.

1946, dans le prolongement de l’Aéro-club Voiron-Salèves, création du Club Aéronautique d’Annemasse. (HauteSavoie).

1946, Raymond Martinotto, gardien de refuge, qui restaurait le refuge de Mayères, eut l’idée d’aménager le pâturage proche du refuge afin que Firmin Guiron avec l’ Auster J1 Autocrat de sa société Mont Blanc Aviation puisse s’y poser. L’altisurface de Mayères-Saint Roch située sur la commune de Sallanches à 1 ;714 mètres sera inaugurée en 1962. Coordonnées 45° 57′ 00 »N-06° 35′ 10 »E . La piste en herbe longue de 330 mètres par 35 de large a une pente de 10%, QFU 14/32. En juillet 1998, lors de la Deuxième Semaine Aéronautique de Megève, Jacques Brun, chef-pilote de l’aéro-club de Megève, avec son Mousquetaire, a conduit Sergueï Krikalev, cosmonaute soviétique au refuge de Mayères-Saint Roch pour déguster un vin blanc de Savoie face au Mont Blanc. Pour l’accueil au refuge, Robert Martinotto a succédé à son père. La piste d’atterrissage est utilisable en toutes saisons, mais de préférence en été, car l’utilisation est délicate par neige (talus de pierre en bordure, léger dévers dans la partie Est). Un seul atterrissage les samedi et dimanche, 2 atterrissages maximum par jour la semaine. Seuls les pilotes disposant de la qualification ‘Montagne’ peuvent l’utiliser

1946, la pratique de l’aéromodélisme qui s’était fortement développée durant les années de guerre renaît à l’ACRSE qui créé une section de modèles réduits.. La section est dotée d’un local en ville et d’une aire de vol sur le terrain de Corbas (Rhône). En 1970, débutera l’ère de la télécommande , puis de la radio-télécommande à Corbas.

1946, les activités aéronautiques de l’Aéro-club Populaire de la Région Lyonnaise sont reprises par l’Aéro-club de Lyon (ACL) sur le terrain de Satolas (Rhône). Cet aéro-club est dissout en 1960.

6 Février 1947, le terrain de Corbas (Rhône) est ouvert à la Circulation Aérienne Publique. Plusieurs ajustements parcellaires sont réalisés, c’est ainsi que l’aérodrome de Corbas a une emprise au sol de 127 hectares. L’ACRSE va y développer rapidement une section de vol à voile, puis de modèles-réduits et de parachutisme

27 février 1947, le Bloch 220, immatriculé F-AOHC, appartenant à Air France, qui assure la ligne Paris-Lyon, heurte une barrière par suite de neige et verglas au sol à l’atterrissage sur l’aéroport de Bron.

mars/avril 1947, la section vol à moteur de l’ACRSE dispose de sept avions et s’installe dans le hangar 6 sur l’aéroport de Bron.

14 mars 1947, le DC 3 ex C47 A 90 GL Skytrain, serial 42-20488, immatriculé F-BAXO, appartenant à Air France décolle de l’aéroport de Nice à 13 h 30 à destination de Paris avec escale à Lyon-Bron à 16 heures. A 15 h 30, alors qu’une tempête de neige fait rage sur les massifs montagneux, l’appareil entre en contact avec la station goniométrique de Montélimar-Ancône qui le situe au-dessus du Vercors. A bord de l’appareil, 48 passagers et 5 membres d’équipage. A 35 kilomètres au Sud de Grenoble, des habitants de Château-Bernard entendent, en cours d’après-midi, une forte explosion. Des équipes de recherche retrouvent, après un difficile accès dans une neige profonde, l’épave de l’appareil qui a explosé contre la montagne, puis glissé sur la pente du versant sud de la Moucherolle (Isère), entre ce pic et les rochers des 2 Sœurs à 2.100 mètres d’altitude, au lieu dit « Fontaine Sarrazine ». Aucun survivant.

28 avril 1947, Branciard a accompli sur planeur ‘Minimoa’ un vol depuis Challes les Eaux vers l’aérorome du Fayet-Passy Mont Blanc La distance de 70 kilomètres n’est pas énorme, mais les difficultés rencontrées ont rendu le vol mouvementé. .

19 et 20 juin 1947, l’Aéro-club de la Haute-Savoie organise un rallye-meeting international sur l’aérodrome d’Annecy-Meythet.

27 juin 1947, sur le terrain de Passy-Le Fayet,(Haute Savoie), journée d’entraînement pour constituer l’Equipe de France de Vol à voile qui se rendra au Concours International de Samaden en Suisse. L’équipe de France se compose de trois pilotes professionnels, Branciard, Nottteghem et Valette et de trois pilotes amateurs, Capitaine Fonteilles, Lambert et Charles Lethoré, benjamin de l’équipe âgé de 19 ans.

3 et 4 juillet 1948, cinquantième anniversaire de l’Aéro-club du Rhône qui organise à Bron un rallye aérien international.

17 et 18 juillet 1947, à Annemasse (Haute Savoie), a lieu le meeting aérien franco-suisse et le rallye aérien international France-Suisse, organisés par le Club Aéronautique d’Annemasse présidé par F. Durafour.

29 juillet 1947, le Junkers 52 AACI, immatriculé F-BAJN, appartenant au Centre d’exploitation postal métropolitain, lors de son atterrissage à Bron, fait une embardée et heurte une clôture, en raison du dégonflement d’un pneu.

27 août 1947, le pilote suisse Adolphe Gehtiger a accompli sur planeur ‘Weulhe » un vol Zurich-Grenoble. Départ de Dällikon, près de Zurich, pour un vol de distance avec but fixé à l’avance, soit Grenoble. Le pilote a du atterrir au lac de La buisse, près de Voiron, à 12 kilomètres de Grenoble. Ce pilote a réalisé une distance de 324 kilomètres et 7 heures 10 minutes de vol.

1947, l’Armée de l’Air envisage de créer sur l’aéroport de Bron un parc de matériel léger, ce qui restera sans suite.

1947, à l’Aéro-club de Savoie, il a été effectué 51 heures en vol à voile et 1152 lâchers, on a enregistré sept brevets D, six brevets C, un brevet d, ainsi que cinq épreuves d’altitude et deux épreuves de durée pour ce brevet.

De 1947 à 1950, l’ACRSE dispose de la section vol à moteur la plus importante de France, et sa section de vol à voile se classe dans les trois premières.

1er octobre 1948, à ce jour, 14 allers et retours par semaine entre Paris et Lyon et 23 entre Lyon et l’Afrique du Nord : Paris-Lyon-Marseille-Alger en quadrimoteurs de 33 passagers avec à Marseille correspondance avec les lignes de la Corse ; Lyon-Alger en quadrimoteurs de 55 passagers pour le transport et le fret ; Paris-Lyon-Tunis avec passagers et fret, quatre jours sur sept ; Paris-Lyon-Oran, trois jours sur sept, en correspondance d’Air France venant de Londres ; Lyon-Casablanca, deux jours sur sept ; Lyon est 1 h 45 de vol de Lyon, en correspondance vers les grandes villes d’Europe et autres continents.

1er décembre 1948, vers 14 h 30, le quadrimoteur Handley Page Halton n° 888287 (version civile du Handley Page Halifax C VIII) de la Compagnie Aéro-Cargo, immatriculé F-BCJS, s’écrase au sol, par temps de brouillard, lors de son décollage de Bron en face nord à 1200 mètres de la piste de l’aéroport, au lieu dit «Beauregard», sur la commune de Décines (Bron). L’appareil décolle pour assurer une liaison commerciale vers Casablanca. A bord de l’appareil, trois membres d’équipage: Roger Bauband, pilote ; Baudet, radio et Lucien Leberre, mécanicien, tous trois sont blessés. Parmi les cinq passagers, trois membres de la même famille trouvent la mort et deux autres sont blessés. Dans les jours qui suivirent, les enquêteurs officiels et les affréteurs de l’appareil recherchent toujours une mallette contenant deux cent louis d’or !…

24 décembre 1948, un avion de l’Aéro-club du Dauphiné s’est abattu à Pont de Claix (Isère). Il s’agit d’un Stampe que pilotait Michel Cellier, pilote et moniteur de vol à voile grenoblois, avec pour passager Paul Feutrier. D’une hauteur d’une centaine de mètres, le pilote tenta de sauter en parachute, mais celui-ci ne s’ouvrit pas à temps. Le passager tomba avec l’appareil qui prit feu au sol. Pilote et passager trouvèrent ainsi la mort.

1948, création de l’Aéro-club des Ailes de l’Isère sur l’aérodrome de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs.

1948, la soufflerie S-1 est inaugurée par l’Office Nationale d’Etudes et de Recherches Aéronautiques (ONERA) à Avrieux (Savoie), près de Modane, dans la Vallée de la Maurienne. Cette soufflerie fut reconstruite et complétée, dès 1946, à partir d’éléments récupérés en Autriche. Avec une veine de 8 mètres de diamètre, il s’agit de l’une des plus grandes souffleries au monde. Elle peut ainsi simuler les phases de décollage et d’atterrissage, les vols de croisière de la plupart des aéronefs, mais aussi des navires, des ouvrages d’art, des bâtiments, etc…

8 janvier 1949, vers 20 h 30, le DC 3, (ex Douglas C 47 A 1 Skytrain), serial 12010, de la Compagnie Air Algérie, immatriculé F-BCYO, en provenance d’Alger, capote lors de son atterrissage à Bron en face nord. Le train d’atterrissage ayant cédé, l’appareil touche de l’aile la piste. Le mécanicien, Robert Godard, projeté hors de la cabine, est indemne. Le pilote Marcel Riquier est dégagé de la cabine, mais il est sérieusement blessé et le radio Pierre Chevallier légèrement commotionné. Il n’y a aucun blessé parmi les passagers car l’appareil transporte uniquement du fret.

Du 31 mai au 6 juin 1949, sur le terrain de Corbas (Rhône), le Comité régional de la Fédération Nationale Aéronautique orgaise une compétition de vol à voile. Une manifestation très réussie, malgré des conditions météo quelconques, dans une ambiance de belle camaraderie aéronautique, marquée par des performances d’une réelle valeur.

Du 4 au 7 juin 1949, le Circuit Touristique Aérien du Dauphiné commémorera le 6ème Centenaire du rattachement du Dauphiné à la France. Rassemblement à Lyon le 4 juin avec étapes à Vienne et Valence, Romans et Valence le 5, Gap et Montélimar le 6. Ce circuit n’est pas une compétition, ni une épreuve, ni même un rallye, mais une simple promenade en famille.

23 juillet 1949, un ‘Halifax’ de la 21ème Escadre de la base aérienne de Bordeaux parachute du matériel et du ravitaillement au refuge Vallot dans le Massif du Mont Blanc.

1949, Air France transfère ses activités de l’aéroport du Bourget à celui d’Orly.

18 janvier 1950, sur un Castel-301 de l’Aéro-club de Villefranche en Beaujolais, Margerie chef-pilote du club et l’un des ses élèves, Edouard Durand (18 ans) décollent à 14 h 07 dans la neige au sol. La nuit tombe, le ciel s’éclaircit, la température chute, le vent devient fort, la radio tombe en panne. Au sol, sur la piste du terrain du Colombier à Anse, l’appareil se pose, sur la pente du Mont Thou (Rhône), à une dizaine de kilomètres au nord de Lyon, à 9 h 33 du matin après avoir volé 19 heures 26 minutes. Ils avaient à leur portée le record national, mais aussi mondial de 50 heures 26 minutes.

Février 1950, M. Genin de Lyon vient de s’inscrire à l’école de pilotage Helicop Air à Cormeilles en Vexin et débute l’entraînement en double commande sur Hiller-360.

4 mars 1950, sur le terrain de l’Aéro-club de La Tour du Pin-Bourgoin à Cessieu (Isère), René Bouvard sur Nord 2000 a réalisé un vol d’altitude avec gain de 3.700 mètres qui lui vaut de décrocher l’épreuve d’altitude du brevet E. Ce même jour, son frère, Marcel Bouvard sur Nord 1300 réussit l’éreuve d’alttude du brevet D en atteignant 2.500 mètres.

5 mars 1950, le Comité régional de la 11ème Subdivision aérienne qui regroupe les aéro-clubs de la Région Rhône-Alpes s’est réuni à Lyon, sous la présidence de Georges Burlaton. En 1949, l’activité de ces aéro-clubs s’est traduite par 33.000 lancers de planeurs, 5.870 heures de vol, 147 brevets B, 75 brevets C, 124 épreuves d’Insigne d’Argent, 33 d’Insigne d’Argent complets ; en vol à moteur 8.400 heures de vol, 114 brevets 1er degré et 42 brevets 2ème degré. Au classement général établi par le SALS sur 273 clubs provinciaux, ils occupent les première, huitième, douzième et treizième places.

Mai 1950, l’Aéro-club ‘Les Ailes de l’Isère’ dispose d’un Piper-Club qui est basé sur le terrain de Saint Etienne de Saint Geeoirs (Isère) sur lequel est implantée une station météo. Ce club est dirigé par Maurice Perret, Président, assistés de Pierre Joly, Dr. Mariotte, Paul Pourchey, Maurice Gilloz.

1er mai 1950, Fernand Bert, chef-mécancien de l’Aéro-club de Romans, à bord du ‘Roitelelet’ de sa construction, trouve la mort lors de son survol du terrain des Chasses à Romans (Drôme).

5 juillet 1950, André Ruf trouve la mort à Grenoble lors des essais du planeur de performance tchèque, le Letov ‘Lunak’. Ainsi que le pilote anglais Marmol.

Du 9 au 15 juillet 1950, sur le terrain de Corbas (Rhône), 2ème Concours régional de vol à voile de la 11ème Subdivision Aérienne. Treize planeurs en compétition : six performances (deux Weihe et quatre Nord 2000), sept entraînement (deux Emouchet, un Castel 310 et trois Nord 1300). appartenant aux clubs de Annonay, Bourg, Dauphiné, Rhône et Villefranche. Au ours de ce concours, Durand de l’Aéro-club de Villefranche en Beaujolais, sur Nord-2000, réalise la meilleure distance, en allant se poser près de Nîmes, il parcourt 176 kilomètres à la moyenne de 60 km/h.

27 juillet 1950, vers 19 heures,sur le terrain d’aviation de Satolas (Rhône), Marcel Bon, chef-pilote de l’Aéro-club de Lyon, fait un vol d’essai sur le Bébé Jodel D 92 construit par Emmanuel Fellot. A sa descente d’avion, il déclare au constructeur «Ton avion ne tient pas l’air», Fellot décolle à bord de son appareil, mais quelques minutes plus tard, celui-ci part en vrille au-dessus du terrain de Satolas sous les yeux de ses amis de l’Amicale de l’Aviation Légère, qui constatent le décès du pilote.

4 septembre 1950, le Centre National de Vol à Voile de Challes les Eaux et l’Aéro-club de Savoie organisent une manifestation aérienne fort bien représentée.

23 octobre 1950, au cours d’un dîner strictement aéronautique, 23 membres de l’Aéto-club du Rhône et du Sud-Est fêtaient les 35 ans de pilotage de deux pilotes lyonnais : le 23 octobre 1915, Georges Burlaton à Pau sur Blériot et Paul Gignoux à Avord sur Maurice Farman étaient brevetés pilotes militaires. Au tour de la table, on totalisait une expérience aérienne de 35.000 heures de vol….!

29 octobre 1950, l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est organise à Bron son concours de pilotage annuel. Le gagnant Cherrier, breveté pilote en 1939 fit la guerre en tant que pilote de chasse. Juste derrière lui, Lucien Feuz qui deviendra quelques années plus tard, le Président du Groupement local des Vieilles Tiges.

Vers 1950, l’Aéro-club de Villefranche-sur-Saône (Rhône) connaît une forte activité de vol à voile. Le Président Charles Germain, bien secondé par des hommes de terrain tels que Branciard, Tremblay, Margerit, Durand et Nique, redonne une dynamique à l’activité du vol à moteur

1950, à l’Aéro-club de Villefranche-sur-Saône, 798 heures de vol ont été effectuées sur les trois avions du club, à savoir, Piper Clup, Stampe et Norécrin. Neuf brevets 1er degré et six brevets 2ème degré ont été passés. Deux boursiers ont été formés pour l’armée et deux anciens boursiers admis au concours d’élèves-pilotes de l’Armée de l’Air.

1950, à la Section Vol à Voile de l’Aéro-club du Rhône et du Sud–Est à Corbas, les conditions météorologiques de l’année 1950 ne sont pas apparues dignes de celles de sa devancière. Les résultats sont de 238 heures de vol et 342 lancers de moins qu’en 1949, à savoir : 1.799 heures de vol, et 8.438 lancers, 23 brevets B et 17 brevets C, 6 épreuves d’altitude, 6 de durée, et 4 de distance de brevet d, 4 insignes d’Argent complets, 1.000 kilomètres parcourus en voyage sans moteur. Le bilan à Corbas depuis 1945 est de 35.736 lancers et 6.378 heures de vol.

1950, l’activité de l’Aéro-club du Dauphiné se résume à 1.500 heures de vol à voile, 3.674 lancers, dont 652 remorqués, trois brevets B, trois brevets C, treize épreuves du brevet D (sept de durée, quatre d’altitude, deux de distance), deux épreuves d’altitude de brevet E, quatre brevets D complets.

1950, à l’Aéro-club de Savoie, il a été enregistré 221 heures de vol à moteur, six brevets de 1er degré obtenus, et dix élèves sont à l’entraînement.

1950, les Ailes Roannaises à Roanne disposent de cinq planeurs : un C-800, un Castel 25-S, un Nord 1300, un Emouchet et un 152-A.

Février 1951, quatre appareils de l’Aéro-club d’Annonay, partis de l’aérodrome du Creux de la Thine, à Saint Rambert d’Albon (Drôme) larguent des miches de pain aux populations de la Haute-Ardèche bloquées par la neige.

15 avril 1951, l’Aéro-club ‘Les Ailes de l’Isère’, section de l’Aéro-club de La Tour du Pin, organise un meeting d’aviation sur son terrain de Saint Etienne de Saint Geoirs (Isère), avec au programme : un numéro d’acrobaties sur Stampe réalisé par le moniteur de Saint Yan Pasadori, participation de la patrouille d’Etampes à trois avions, démonstration d’acrobatie sur planeurNord 2000 avec tonneaux et vol sur le dos, saut en parachute avec ouverture retardée par le jeune parachutiste parisien Fruchard, depuis un Junkers Ju 52 sauts de parachutistes avec parmi eux le Général Valette d’Osia, commandant la subdivision de Grenoble. 20.000 spectateurs répondirent à l’Aéro-club ‘Les Ailes de l’Isère’. Depuis les débuts de son existence en 1948, le club dispose d’un terrain, mais ne possède pas de hangar, qui d’ailleurs n’aurait servi à rien puisqu’il ne possède pas d’appareil. Le club dispose depuis 1949 d’un Piper prêté par l’Aéro-club de La Tour du Pin. Le Président Perret, assistés des Docteurs Mariotte et Favre et de Joly, ainsi que de Bellet, commandant d’aérodrome et moniteur de pilotage au club, ont permis aux membres de réaliser sur l’unique appareil, la première année, 310 heures de vol et obtenir sept brevets de 1er degré.

Du 1er mai au 15 septembre 1951, sur l’aérodrome de Cessieu (Isère), l’Aéro-club de La Tour du Pin organise un stage permanent de vol à voile et à moteur sur son matériel disponible, à savoir : C-800, C-301 S, SA-103, Nord 1300, AV-33, Nord 2000 et Breguet 905, avec remorquage par Tiger Moth.

Du 3 au 7 mai 1951, à l’initiative du Cercle Aéronautique du SGACC, des vols de reconnaissance en vue du secours en montagne par avion sont effectués dans le Massif du Mont Blanc. A partir des aérodromes d’Annecy-Metheyt et de Passy, M. Prost à bord d’un Fieseler Storch, accompagné par M. Guerin, Président du Cercle du SGACC, procédaient au repérage de terrains d’atterrissage au Col de Voza et au chalet de Tré la Tête, ainsi qu’à des essais de liaisons radio.

5 mai 1951, le Capitaine Fonteilles à bord d’un planeur Kranisch avec pour passager l’adjudant-chef Lamblin décollent du terrain du Bourget du Lac (Savoie) en remorqué. Sur un circuit de 113, 514 kilomètres, ils ont réalisé un record de vitesse pour planeur avec une vitesse moyenne de 66 km/h.

29 mai 1951, le Bataillon de l’Air 1/111 composé exclusivement de services administratifs (CRA 203) fait mouvement de Valence vers Bron. Ne disposant pas ou peu de locaux sur le site de Bron, les éléments de ce bataillon s’installent au Fort Lamothe à Lyon. Néanmoins, le site de Bron prend le nom de base 111.

Juin 1951, il est constitué à Bron, sur l’emprise de l’aviation commerciale, le Centre d’Entraînement des Réserves Ordinaires (CERO) qui permet aux pilotes militaires de réserve de pouvoir s’entraîner. Ce Centre est rebaptisé CER 306 en octobre 1953, et Centre de Réserve de l’Aviation Légère et d’appui 1/39 (ERALA), le 1er janvier 1957, qui sera dissoute fin décembre 1964.

1er juin 1951, un groupe d’amis appartenant à la Section d’Aix les Bains de l’Aéro-club de Savoie s’associent pour la réalisation d’un ‘Minicab’, dont le dossier de fabrication est établi par les Constructions Aéronautiques du Béarn. M. Martinot, secondé par toute une équipe de jeunes fervents fut le principal réalisateur du ‘Minicab’. Commencé le 15 novembre 1960, l’appareil fut rapidement terminé et en mesure de tenter son premier vol le 1er juin, il avait exigé 1.650 heures de travail. Les chefs-pilotes Facquier et Guyard procédèrent au premier vol du F-BFVZ.

Du 15 juin 1951 au 31 juillet et du 1er au 15 septembre 1951, l’Aéro-club de Romans (Drôme) organise des stages de vol à voile (école, perfectionnement et performance) sur ses terrains de Romans et de Saint Nazaire en Royans. Un stage de performance ouvert à tous les vélivoles titulaires du brevet C se déroulera du 21 juillet au 27 août sur le terrain de Saint Nazaire en Royans.

6 au 13 juillet 1951, sur l’aéroport de Grenoble-Eybens (Isère), l’Aéro-club du Dauphiné organise un concours de vol à voile alpin.

8 juillet 1951, meeting à Belleville sur Saône (Rhône) organisé par l’Aéro-club Charles Voisin.

Du 7 au 13 juillet 1951, l’Aéro-club du Dauphiné a organisé un concours de vol à voile réservé à un petit nombre de pilotes régionaux spécialement invités. Sept concurrents et un nombre égal de planeurs de performance se trouvèrent réunis sur le terrain de Grenoble-Eybens (Isère) pour disputer les épreuves prévues. Ils provenaient de trois groupements : Centre d’Entraînement au Vol de Montagne (CEVM) de l’Armée de l’Air : Adj/chef Bouillet sur Milan n°31, Adj/chef Lamblin sur Rhönbussard n°50, Soldat Piston d’Eaubonne sur Meise n°60 ; Aéro-club du Dauphiné : Serge Lizère sur Milan n°23 et Feranand Dupeley sur Nord 2000 n°50 ; Aéro-club du Rhône : Vincent Domet sur Nord 2000 n°58 et Guy Borgé sur Nord 2000 n°31. Le mauvais temps persistant ne permit pas à ce concours de prouver son intérêt.

10 juillet 1951, pour la première fois, un planeur a survolé le Mont Mézenc, situé à 1.754 mètres d’altitude et à 30 kilomètres de l’aérodrome du Puy-Loudes (limites Haute Loire-Ardèche). Cette performance a été accomplie par M. Louis Garnier, Président de l’Aéro-club du Puy, à bord d’un Nord-2000. Après avoir survolé le Mézenc,à 2.200 mètres, M. Louis Garnier a atterri près du Cheylard en Ardèche, ayant parcouru environ 80 kilomètres en 1 h 35 de vol.

22 juillet 1951, l’Aéro-club du Mont Blanc organise, sur l’aérodrome de Passy-Le Fayet, un concours de vol circulaire comportant des épreuves de vitesse pour appareils équipés de moteurs d’une cylindrée de 5 à 10 cm3, et une épreuve d’acrobatie, doté de 30.000 francs de prix.

26 juillet 1951, cinquante participants au Concours anneuel de précision d’atterrissage de l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est sur l’aéroport de Bron.

30 juillet 1951, le pilote suisse Georges A. Zehr, accompagné du journaliste Jean-Paul Darmsteter, a posé son Piper Cub au Dôme du Goûter, un peu en-dessous du sommet du Mont Blanc. A l’atterrissage, il a endommagé l’hélice de son appareil. Quelques jours plus tard, il est remonté au Mont Blanc et avec l’aide d’amis, ils ont réparé l’avion et réussi à le faire décoller en le tirant au sandow.

Du 23 septembre au 7 octobre 1951, à Lyon, l’Exposition Internationale du Bois présente un hall entièrement consacré à la présentation d’avions, des moteurs et des équipements. Ainsi sont présentés : le Super-Phrygane de la Compagnie Française d’Aviation, le nouveau monoplace Piel C.P 20, un monoplace Druine Turbulent, le biplace Turbi en cours d’achèvement, le Vedette de Robert Fleury, le Minicab avec lequel Albert Retaillon battit le record international de distance des avions de moins de 500 kg, un RA-14 réalisé à Lyon, un quadriplace Paul-Aubert, le triplace M.B-100 de Maurice Brochet, un Léopoldoff, la Pipistrelle à moteur Beaussier, le René-Leduc R.L-16, un appareil Chapeau-Blanchet, etc… Le S.A.L.S présente quatre planeurs de types différents..

14 octobre 1951, l’Aéro-club Charles Voisin sur le terrain de Belleville sur Saône (Rhône) a baptisé son Bébé-Jodel construit par Passot-Aviation à Chalon sur Saône. Madame Desthieux, marraine de l’appareil, a apprécié la démonstration d’Edouard Joly aux commandes de ce Jodel biplace D 11, moteur Salmson de 40 cv.

1951, avec un seul Piper Cub acheté par les membres du club des Ailes de l’Isère, 421 heures de vol et 2.200 atterrissages ont été réalisées au cours de l’année. Onze brevets de 1er degré ont été obtenus et deux de 2ème degré.

1951, compte tenu des excellents résultats obtenus la section vol à voile de l’ACRSE, le Service Aérien de l’Aviation Légère et Sportive (SALS) transforme ses statuts afin de créer le Centre interclubs de vol à voile de Corbas (Rhône), qui devient en 1956, Centre interclubs de performance.

1951, création par l’Armée de l’Air sur la base aérienne du Bourget du Lac (Savoie) d’un Centre d’Entraînement au vol en Montagne. Il s’agit de familiariser les pilotes avec les courants et les situations météorologiques qu’il peut rencontrer en montagne. Tous les pilotes qui volent su avion ou planeur pourront fréquenter de centre. Sa direction a été confiée au capitaine Fonteilles, successivement pilote de bombardement, de chasse et de reconnaissance, et en même temps titulaire de l’Insigne d’Or et de deux Diamants en vol à voile.

1er mars 1952, l’Aéro-club Charles Voisin de Belleville sur Saône (Rhône) qui comptait déjà un Jodel réalisé à Mâcon par Passot-Aviation, vient d’augmenter son parc par la construction d’un Bébé Jodel réalisé par Henri Sornin, membre du club, qui habite Beaujeu en Beaujolais. Henri Sornin qui est viticulteur a débuté la construction de son appareil en août 1950. Après 1.200 heures de travail (seul), il l’a essayé en vol le 1er mars sur le terrain du club à Pizay, près de Belleville sur Saône. Pour les soudures, il a fait appel M; Desthieu, pilote du club, proche parent de Frantz, ainsi que du mécanicien du club M.Fayollet. L’Aéro-club Charles Voisin est animé par MM. Boisson et Cothenet.

Mars 1952, à l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est : Henri Olive, breveté pilote militaire en 1918, brevet de Transport Public en 1930, depuis cette date moniteur à l’ACR , moniteur-adjoint de vol à voile et titulaire du brevet C depuis 1942, il totalise 4.200 heures de vol ; Ernest Delrieu, brevet de pilote militaire en 1930, brevet de transport public en 1937, brevet C de vol à voile en 1947, de 1935 à 1939 instructeur technique et moniteur aux écoles Caudron de Royan et d’Ambérieu en Bugey en 39/40, moniteur à l’EAP n°16 à Agen, il totalise 3.000 heures de vol.

23 avril 1952, Joseph Garnier, membre de l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est, à bord du ‘Norécrin’, immatriculé F-BEBL, bat le record de vitesse en circuit fermé sur 2.000 kilomètres à la moyenne de 228, 620 km/h sur le circuit Lyon-Montélimar-Lyon.

18 mai 1952, un BB Jodel à la Croix de Savoie a été inauguré par l’Aéro-club de Haute-Savoie sur l’aérodrome d’Anney-Meythet. Cet appareil, construit par MM. Davoine et Jeantet pour la partie mécanique et par M. Dunoyer pour la partie bois, avait été commencé en 1950.

22 mai 1952, meeting à Grenoble-Eybens organisé par l’Aéro-club du Dauphiné.

15 juin 1952, sur l’aéroport Jean Mermoz de Grenoble-Eybens, les 45 brevetés de vol à voile de l’année 1951 de l’Aéro-club du Dauphiné ont reçu les insignes de la Promotion Michel Cellier tandis qu’il était remis au Président Matussière la Première Coupe des Aiglons.
Michel Cellier avait adhéré en 1939 à l’Aéro-club du Dauphiné et avait débuté le modèle réduit. En 1942, il débute le vol sans moteur sur planeur 15-A, puis rallie le Maquis. A la Libération, en septembre 1944, il revient rapidement au club, et fait un stage de moniteur à Beynes, puis à Grenoble en 1946. En deux ans, il arrive à constituer au sein du club une Section de vol sans moteur, l’une des toutes premières en France. Michel Cellier prospecte le Dauphiné et les Alpes à la recherche de terrains ou de pentes pour développer le vol sans moteur. Il réussit l’épreuve de distance du brevet D avec son premier élève. C’est aussi vers le vol à moteur qu’il se dirige en effectuant un stage de moniteur à Saint Yan et fait une demande d’incorporation à Air France. Sa nomination fut reçu le lendemain de sa mort.

16 juin 1952, un S.I.P.A à moteur Minié 75 cv s’est écrasé en bordure de l’aérodrome de Satolas (Rhône). Le pilote, Georges Troche, 32 ans, industriel, et son passager Raphaël Fournier, 56 ans, chef de service, ont trouvé la mort. Georges Troche, breveté à l’âge 16 ans à Lons le Saulnier laisse trois enfants en bas âge, Fournier, pilote et moniteur en 14/18 était père de famille de 5 enfants. Tous deux étaient domiciliés à Loyettes (Ain).

6 juillet 1952, en fin d’après-midi, lors du Meeting National de l’Air de Bron, après son décollage, le prototype Nord 2501-02 «Noratlas», immatriculé F-WFUN, s’écrase au sol et explose en bout de piste sud de l’aéroport, sur la commune de Saint Priest. A bord de l’appareil, six membres d’équipage: Georges Pernninckx pilote ; Etienne Griès, radio ; Albert Tisseur, mécanicien d’essais au CEV ; Alcide Lequien, technicien SNCAN ; Pierre Landeau, technicien SNCAN ; Jean-Louis Frignac, technicien SNCAN, tous les six trouvent la mort, ainsi que la seule passagère, Maryse Bastié, pilote légendaire et grande Dame de l’aéronautique française. Une stèle sur l’aéroport de Bron commémore leur mémoire.

Septembre 1952, la soufflerie de Modane-Avrieux fonctionne depuis juillet.

De janvier à fin octobre 1952, la section de vol à voile de l’Aéro-club du Rhôn et du Sud-Est a réalisé 1811 heures de vol avec 5500 lancers. Plusieurs pilotes ont fait des stages dans les centres nationaux Mlle Vianney, MM. Favier, Geoffre, Jeoffre, Canetos, Navas, Maximoff, Ravit, Charrin, J.Borgé et Hastoy. Quatre sont brevetés B: Mlles Fèrejean et Gired et MM; Bérard et Zylhermann, Le brevet C a été décroché par Mlle Rousse MM Ponsin, Pradet, Cassin, Richard, Alimant, Humbert, seine, Loreau, Brocaz, Conrad, Duquesnel, Bonnefois, Laplace, Monet et Maurette. Six ont terminé le brevet d MM Canetos, Navas, Chassin, Barbier, Cadet et Benoit. Et le brevet e obtenu par René Mourier. Ces résultats ont les doit au moniteur Martinaud qui exerce ses fonctions depuis plus de 16 ans.

22 novembre 1952, l’Aéro-club de La Tour du Pin (Savoie) a été créé en 1929 par Louis Clerget, breveté pilote en 1930, industriel dans la chaussure à La Tour du Pin, et Présidé par Paul Perrier et secondés par Clément Guillaud, Joseph Guiguet (as de l’escadrille des Cigognes), Boulud, Mauran, Cochard, emile Gros, etc..On volait sur Caudron Phalène, Caudron-60, et Caudron 632. Le vol Tour du Pin-Marrakech réalisé par Louis Clerget sur Caudron 232. En mai 1947, René Marty, moniteur, s’emploie à former des élèves au vol à voile sur C 800. Le SALS affecte Nord 1300, 301-S, SG-38. Après le départ de Marty pour le Centre de Challes les Eaux, c’est René Bouvard , issu du club, qui assure la formation des élèves-pilotes.

1952, à l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est sous la présidence de M. Pierre Génin, il a été réalisé 2372 heures de vol à moteur avec les moniteurs Delrieu, Olive, Rongeat, Francillon et Perret associés aux mécaniciens Frison et Dubost. Le parc du club : un Bébé-Jodel 25 cv, quatre Piper-Cub, deux Stampe, un Auster, un Morane 230, un Boisavia 185 cv, un Miles ‘Messenger’,un Jodel biplace 75 cv en remplacement du SIPA 901 et un biplace Brochet en cours de finition. Au cours de l’année, 155 pilotes ont utilisé les avions du club, il y eu 1.100 baptêmes de l’air et 27 traitements de coqueluche. L’école de pilotage a reçu 77 élèves, obtenus 26 brevets 1er degré et 14 brvets 2ème degré

1952, l’Etat-Major de l’Armée de l’Air prend la décision d’installer des moyens de détection et de contrôle aériens très performants en région lyonnaise. Le site du Mont Verdun dans les Monts d’Or, près de Poleymieux, abritera un centre souterrain.

26 février 1953, l’aéroport de Bron devient aéroport de Classe B ‘moyen trafic’ et bénéficie d’un investissement de l’Etat pour ‘redémarrer’.

28 février 1953, la Deuxième Coupe des Ailerons organisée par la Revue Les Ailes est attribuée à l’Aéro-club du Dauphiné qui s’affirme une nouvelle fois comme le plus grand club de vol à voile français,et en même temps le plus complet. L’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est se classe troisième dans cette coupe des Ailerons.

Dimanche 8 mars 1953, Henri Giraud, chef-pilote de l’Aéro-club du Dauphiné, pose son planeur biplace C-25 S dans la neige au sommet de la Croix de Chamrousse à 2..225 mètres d’altitude. .

11 avril 1953, un Jodel D-11 piloté par Robert Darmon, Président du Club aéronautique de Méximieux-Pérouges, décolle de l’aérodrome d’Ambérieu en Bugey (Ain) pour son premier vol. L’appareil a été réalisé en 2.000 heures de travail par une équipe de 4 membres du club qui en compte 8.

17 mai 1953, le Président Cothenet de l’Aéro-club Charles Voisin sur son aérodrome de Belleville-sur-Saône (Rhône) a organisé un rassemblement de constructeurs amateurs qui a réuni de nombreux pilotes. .

Mai 1953, Marie Nicolas, lyonnaise et seule femme pilote, engagée au Rallye d’Espagne, gagne cette épreuve.

4 juin 1953, sur l’aérodrome de Grenoble-Eybens, l’Aéro-club du Dauphiné baptise son de Havilland Dragon ‘Ville de Grenoble’. A cette occasion, la Coupe des Ailerons est remise au Président du club, coupe obtenue par le club pour la seconde année consécutive pour avoir réussi à faire passer 29 brevets C aux élèves du club.

23 juillet 1953, près de Bourg en Bresse (Ain), un Thunderjet italen a fait une chûte et percute une ferme dont la fermière fut tuée, le fermier et son neveu blessés Le pilote Vanini a été tué et deux bâtiments de ferme incendiés.

26 juillet 1953, aux Abrets (Isère, un aérodrome privé provisoire a permis à l’Aéro-club du Dauphiné et aux Ailes de l’Isère de donner des baptêmes de l’air avec un Stampe et un Piper sur une initiative du Foot-Ball club Abrésien.

1er et 2 août 1953, l’Aéro-club Charles Voisin à Belleville sur Saône (Rhône) organise son Rallye des Vins du Beaujolais. Les deux premiers classés seront intronisés avec le cérémonial d’usage ‘Compagnons du Beaujolais’. Le vainqueur recevra 100 bouteilles des meilleurs crus locaux. La première femme classée recevra 50 bouteilles, le plus vieux pilote 25 bouteilles et le plus jeune 25 bouteilles également.

Dimanche 9 août 1953, inauguration du terrain d’aviation créé par le Club aéronautique de Méximieux-Pérouges (Ain). A l’initiative de Roger Darmon et de ses camarades MM. Mallet, Grange, Hamel, Duhamel, Faure, Ronge, etc.. cette inauguration a attiré 8.000 spectateurs et la présence de nombreux pilotes régionaux : Lacour et Novembre du RSA sur Mauric-Brochet, Edouard Joly sur Bébé Jodel, Yves Debenoit sur Bébé Jodel de Roanne, Miettaux sur Ortolan depuis Satolas, Berger de Bresse-Bugey sur Jodel D 11, Arnaud et Francillon de Lyon sur Boisavia- Mercurey, Paillet et Mlle. Frère-Jean d’Oyonax sur N.C 853, Brunaud de Lyon sur Norécrin, les frères Cotaz de La Tour du Pin sur Piper, Goyatton de l’Aéro-club d’Ambérieu sur Piper, Christoni, Mme. et Mlle. Divol de Saint Etienne sur Klemm, Leclère de la KLM de Lyon ; Mlles. Brodin et Parant et Pilaz de Lyon sur Bonanza, Maréchal sur sur Morane 35, le Commandant Solaverry sur Storch de la base aérienne de ClermontFerrand, Colombant e l’Aéro-club de Bourg en Bresse sur Jodel D 11. Une fête aérienne avec démonstration en vol d’un groupe de Vampire et de SIPA de l’Armée de l’Air.

25 octobre 1953, l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est organisait son Vème Concours de pilotage . Le Dr. Bellicard, sur quarante-sept concurrents, en fut le vainqueur en se posant à 30 cms du but.

Octobre 1953, sur son terrain du Colombier à Anse (Rhône), l’Aéro-club de Villefranche en Beaujolais ne perçoit pas de taxe d’atterrissage. Présidé par Charles Germain avec pour vice-présidents Etienne Margerit qui vole depuis 36 ans (il fut breveté en 1917 sous le n°2783 et a appartenu à la SPA 167 au Groupe des Cigognes, et plus récemment breveté D de vol à voile) et Jean Tremblay durement touchée par la mort de sa fille dans un accident d’avion. Les secrétaires sont au nombre de trois : Michel Dupont, Fontanelle et Mme. Durand. Le couple Durand, ils n’ont guère plus de 40 ans à eux deux. Edouard Durand est l’animateur de la Section Vol à Voile, il fut le co-équipier de Gabriel Margerit dans la tentative de record de durée en planeur biplace, tentative qui se termina après 19 heures de vol, à la suite, non d’une défaillance de l’équipage, mais d’une panne de radio. Il y a deux trésoriers : Pierre Battu qui gère les finances du club depuis 11 ans et Simone Parnière, la ‘remorqueuse’ attitrée du club. Il y a aussi Pierre Teyton qui répond avant que l’on l’appelle ; Marcel Couturier, Commissaire de l’Aéro-club de France; M. et Mme. Colmant ; l’Abbé Pradel ; le Docteur Fontes, spécialiste du vol à voile et occasionnellement à moteur, en enfin, le chef-pilote Pierre Nique 6.000 heures de vol largement dépassées.
Depuis le début de l’année, l’Aéro-club de Villefranche en Beaujolais a totalisé 600 heures de vol dont 170 dans le seul mois d’août, formant 5 élèves au brevet du 1er degré et 3 au second degré, entraînant une trentaine de pilotes sur Piper, NC-853, Stampe, Tiger-Moth et Starck. Dans le domaine du vol à voile animé pâr M.Durand où quatre planeurs sont en service : C800, Emouchet, Castel et Nord 2000, cinquante jeunes s’entraînent.

1953, les Vieilles Tiges de Lyon sous la Présidence de Jo Volland, 26 membres en 1951, 158 en 1953.

1953, c’est la troisième année que l’Aéro-club d’Enghien-Moiselles organise la coupe des ‘Aiglons’ attribuée au club faisant homologuer le plus grand nombre de brevets C de vol à voile dans l’année. L’Aéro-club du Dauphiné remporte pour la troisième fois cette coupe en obtenant une trentaine de brevets. Derrière le vainqueur, l’Aéro-club du Loir et Cher, l’Union Aéronautique du Centre et l’Aéro-club du Rhône avec 21 brevets

1953, le Club Aéronautique d’Annemasse (Haute Savoie) fête ses 20 ans Ce club formé en 1933, voit la même année, la Municipalité d’Annemasse achetée les terrains aux Bois de Rosses. Il faut attendre 1945 que François Durafour accède à la présidence pour voir l’aménagement de deux pistes provisoires, l’installation d’un hangar en 1947, et l’organisation de deux fêtes aériennes. L’arrivée de Marcel Bruchon comme Président donne une nouvelle orientation au club. Le 14 juillet 1951, on inaugure le ‘Ville d’Annemasse’, avion construit par le club. Le 22 février 1952, les fonds de la caisse du club permettent l’achat d’un Piper, immatriculé F-BFBY, suivi le 9 octobre d’un second Piper, immatriculé F-BCPN. En 1952, trente élèves fréquentent l’école de pilotage, 13 brevets 1er degré sont obtenus et cinq 2ème degré. En 1953, une baraque est édifiée sur le terrain, elle sert de club-house, une seule piste de 650 x 60 mètres est aménagée, et au printemps un Bébé-Jodel construit par un membre du club est inauguré. Fort de ses 150 membres, le Club Aéronautique d’Annemasse vole uniquement avec ses propres ailes., et la Section de Modélistes est dirigée par Georges Vallet, Champion d’Europe de Vol circulaire en 1948.

14 avril 1954, Jean-Louis Perrier, membre de la Section Vol à Voile de l’Aéro-club du Dauphiné, sur Air-100, lancé de l’aéroport de Grenoble-Eybens, atteint 3.400 mètres sur le Massif de la Meije.(Hautes Alpes).

Du 18 au 25 avril 1954, à Rive de Gier, (Loire), présentation d’une exposition de propagande aéronautique animée par Pierre Mathevet..

25 avril 1954, suite à l’inauguration de l’aéroport de Vichy-Charmeil, cet aéroport est desservi par la ligne Lyon-Vichy-Oran et Lyon-Vichy-Tunis du 20 juin au mois de septembre.

5, 6, 7 juin 1954, à Grenoble,-Eybens, Rallye Aérien International organisé par l’Aéro-club du Dauphiné.

9 juillet 1954, vers 20 h 15, le Miles M 11 A Whitney Straight n°326, immatriculé F-APPZ, s’écrase au sol en prenant feu, à proximité de la pépinière Imbert, rue Pasteur à Saint Didier au Mont d’Or (Rhône). Le pilote de l’appareil Jacques Bérard, membre de l’Aéro-club du Rhône, trouve la mort dans cet accident.

18 août 1954, le Capitaine Clausse sur hélicoptère Bell-D-47 aurait atteint l’altitude de 5.150 mètres dans le Massif du Pelvoux (limites Isère/Hautes Alpes).

16 au 27 septembre 1954, dans le cadre de la VIème Foire Economique de Saint Etienne et sa Région aura lieu le Concours International d’Hélicoptères Individuels.

12 novembre 1954, Air Inter voit le jour à l’initiative d’un groupe de transporteurs et de banquiers.

30 janvier 1955, le petit terrain de l’Alpe du Mont de Lans à 1.700 mètres (Isère) a servi de Dropping Zone (DZ) pour un largage de parachutistes. Une équipe du Parachute-club de Grenoble, section de l’Aéro-club du Dauphiné, à bord du Dragon Rapide du club, piloté par le chef-pilote Henri Giraud, a sauté Giachetti, Pupin, Leduc, Martin, Chazallet se posent dans 80 centimètres de neige

1er février 1955, depuis l’aérodrome de Grenoble-Eybens (Isère), quatre équipages de planeurs ont atteint et largement dépassés les 4.000 mètres : sur biplace ‘Kranisch’ le moniteur Jean Poncet et Jacques Brepson atteignent 4.300 mètres en une heure ; sur Air-102, Hugo Bertoncelli atteint 4.100 mètres (le 7 octobre, il était monté à 4.300 mètres dans le Massif de la Meije) ; Robert Seznec a atteint 4.200 mètres au cours d’un vol de 2 heures ; Gilbert Mehl est monté à 4.100 mètres en un vol d’une durée de 3 h 15. Ces deux derniers sont pilotes militaires sur avions à réaction

25 avril 1955, suite à l’inauguration de l’aéroport de Vichy-Charmeil, cet aéroport est desservi par la ligne Lyon-Vichy-Oran et Lyon-Vichy-Tunis du 20 juin au mois de septembre.

1er juillet 1955, dans l’attente de la mise en service de l’ouvrage de détection et de contrôle du Mont Verdun, il est ouvert, à titre provisoire, une station radar mobile sur le site de Bron. Il s’agit de la Station Radar Intérimaire (SRI) 10/942, tout d’abord installée à l’est sur les rebords du fort de Bron, puis transférée en bordure de piste de l’aéroport de Bron (emplacement actuel d’Eurexpo).
De septembre 1955 à l’été 1957, bien qu’ayant renoncé à toutes prérogatives d’utilisation de l’aéroport de Bron à titre opérationnel, l’Armée de l’Air a installé cette station radar.

28 avril 1956, reprise par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon de la concession de l’aéroport de Bron, qui sera effective au 1er mai 1956. La concession porte sur 535 hectares de terrain (non compris le domaine militaire).

28 janvier 1956, vers 0 heure 17, le DC 3 de la Postale de nuit, immatriculé F-BCYK, s’écrase au sol sur la commune de Saint Priest (Rhône), dans son approche sud de l’aéroport de Bron, avec un fort brouillard. L’appareil qui assure la liaison postale de nuit entre Nice-Marseille-Lyon-Paris accroche avec son aile une ligne téléphonique au quartier de «Régnier», sur la commune de Saint Priest. Les trois membres d’équipage : Gilbert Navarri, pilote ; Fernand Roze, mécanicien et Léopold Ba, radio-navigant, trouvent la mort dans l’incendie de l’appareil. Gilbert Navarri, entré à la Postale de nuit en 1946, avait atterri à Bron plus de 500 fois.

Avril 1956, le Piper Cub L4-H, immatriculé F-BEGM de l’Aéro-club du Rhône s’écrase en bout de terrain de Bron. Le pilote trouve la mort dans cet accident.

28 avril 1956, reprise par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon de la concession de l’aéroport de Bron, qui sera effective au 1er mai 1956. La concession porte sur 535 hectares de terrain (non compris le domaine militaire).

Du 20 au 28 juillet 1956, organisation par la Fédération Aéronautique de l’Union Française du quatrième Tour de France aérien des Jeunes pilotes. Quarante équipages prennent le départ depuis l’aéroport de Bron.

28 juillet 1956, vers 0 heure 17, le DC 3 de la Postale de nuit, immatriculé F-BCYK, s’écrase au sol, dans son approche sud de l’aéroport de Bron, avec un fort brouillard. L’appareil qui assure la liaison postale de nuit entre Nice-Marseille-Lyon-Paris accroche avec son aile une ligne téléphonique au quartier de «Régnier», sur la commune de Saint Priest (Rhône). Les trois membres d’équipage: Gilbert Navarri, pilote ; Fernand Roze, mécanicien et Léopold Ba, radio-navigant, trouvent la mort dans l’incendie de l’appareil. Gilbert Navarri, entré à la Postale de nuit en 1946, avait atterri à Bron plus de 500 fois.

3 octobre 1956, vers 19 h 30, un Auster-Autocar, immatriculé Y1-ADB (Irak), s’écrase au Mont Monnet sur la commune des Ardillats (Rhône). Le pilote et propriétaire de l’appareil, Williams Robert Brailsford, assure un vol de convoyage d’Angleterre en Irak. Le corps du pilote et les débris de l’avion ne seront retrouvés qu’en novembre 1960….!

Novembre 1956, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon prend la décision de construire une nouvelle aérogare.

13 février 1957, M René Blin de Saint-Armand, garagiste à Tassin La Demi-Lune, crée l’Aéro-Club de l’Ouest lyonnais sur le terrain de Brindas (Rhône). Ce terrain bien que de dimensions réduites est très dégagé sur son axe d’approche. Les appareils de début Bucker, Mauboussin, Piper J 3, Jodel, sont remplacés au fur et à mesure des moyens par des appareils plus modernes.

7 juin 1957, vers 19 h 40, le Mauboussin, immatriculé F-BCEK, appartenant à Monsieur Blin de Saint Armand, mais loué à l’Aéro-club de l’Ouest Lyonnais, s’écrase à proximité du carrefour «Les 7 Chemins» sur la commune de Vaulx en Velin (Rhône). Le pilote André Vincent et son passager sont légèrement blessés dans l’accident.

1er juillet 1957, transfert de la station radar mobile depuis Bron vers le terrain d’aviation de Satolas. Des équipements sont édifiés pour recevoir les salles de contrôle et quelques hébergement des militaires de service. Cet ensemble prend le nom de Commandement et Centre d’Opérations de Base de Défense Aérienne 10/942 (CCOBDA 10/942). Sur le plan administratif, une nouvelle unité est créée, il s’agit de la Compagnie de l’Air 11/942.

1er août 1957, début de construction d’une nouvelle aérogare à Bron.

3 et 4 août 1957, sur l’aéroport d’Annecy-Meythet (Haute Savoie), la IIème Cordée Aérienne organisée par l’Aéro-club de Haute-Savoie a rassemblé une quarantaine d’avions

4 août 1957, Meeting National d’Aviation à Thonon les Bains (Haute Savoie).

7 août 1957, Jean-Louis Perrier, pilote de l’Aéro-club du Dauphiné lors de ses loisirs et pilote militaire sur ‘Vampire’ à Meknès, a réalisé sur un planeur Breguet 901 un vol de Grenoble à Ulrichen en Autriche. .

23 août 1957, Henri Giraud, chef-pilote de l’Aéro-club du Dauphiné pose son Pipe-Cub sur la prairie sommitale du Mont Aiguille à 2.097 mètres (Isère) dans les Alpes dauphinoises.

Septembre 1957, le Commandant Mailfert du Groupe Aérien du Touring-club de France à bord d’un D-117 de la Société Aéronautique Normande a survolé le sommet du Mont Blanc à 5.100 mètres.

Octobre 1957, l’aéro-club de La Tour du Pin (Isère) nous informe du décès de son Président-fondateur Louis Clerget. Depuis 1929, il consacrait ses rares loisirs à l’avition. Breveté pilote en 1931, il réalisait la même année le Tour de France aérien puis en 1932, le voyage La Tour du Pin -Marrakech sur un Caudron 232. Chevalier de la Légion d’Honneur en 1954 au titre de l’Aéronautique.

1er décembre 1957, la Base Aérienne 111 de Bron devient Base de Défense Aérienne 10/942.

19 décembre 1957, vers 18 h 15, le quadrimoteur Armagnac SE n°2010, immatriculé F-BAVH appartenant à la SAGETA/DRI, fait un atterrissage d’urgence à Bron. Alors qu’il effectue une liaison commerciale entre Oran et Paris, une explosion criminelle survient à son bord, à la verticale de Clermont-Ferrand, en causant des dégâts modérés. Le Commandant de bord Lemelder pose son appareil, sans problème, avec 9 membres d’équipage, 89 passagers et un bébé.

21 décembre 1957, l’hélistation communale sur le territoire de la commune de Megève (Haute Savoie), au lieu-dit ‘Plaine d’Arly’ est agréée par arrêté et réservée aux appareils d’Hélicoptère-Service Briand. Cette hélistation peut être utilisée comme point de départ vers des platess-formes d’atterrissage désignés.

21 décembre 1957, l’hélistation communale de l’Alpe d’Huez établie sur le territoire de la commune d’Huez en Oisans (Isère) est agréée par arrêté et réservée aux appareils d’Hélicoptère-Service Briand. Cette hélistation peut etre utilisée comme point de départ ves des plates-formes d’atterrissage désignés.

1957, à l’Aéro-club de Villefranche en Beaujolais (Rhône), sous la direction du moniteur Edouard Durand (2500 heures de vol dont 2.000 en planeur), il a été effectué 999 heures de vol à voile et 909 heures de vol à moteur. Pour le vol à voile, on a enregistré, 11 brevets B, 14 brevets C, 8 épreuves d’altitude, 6 de distance, 3 de durée et 6 brevets D complets. Pierre Brément sur Nord -2000 a passé l’épreuve d’ altitude du brevet E en vol de nuage. Pour le vol à moteur, 14 brevets du 1er degré et 4 brevets du 2ème degré ont été passés. Une section Parachutisme vient d’être créée.

1957, l’Aéro-club de Belleville sur Saône sur son terrain de Pizay, (Rhône) présidé depuis de longues années par Raymond Cotheret, a vu sa piste (1.000 mètres Nord/Sud) complètement refaite. Le club possède : un Bébé-Jodel, un Piper, un Jodel, un NC 853 et un Tiger Moth. Trois nouveaux brevets enregistrés et un vol vers la Suède par Henri Sornin du RSA à bord d’un Jodel .

1957, le Club Aéronautique d’Annemasse (Haute Savoie), fondé il y a plus de 20 ans, aujourd’hui présidé par Marcel Bruchon a pris un nouveau départ. 22 brevetés en 1956, 40 élèves en 1957, le club dispose d’un Stampe, de deux Piper, un RA 14, deux Jodel dont un D 112 et un D 120 du type ‘Paris-Nice’. Les Sections Modélistes et Parachutage disposent de locaux aménagés. La grande piste, propriété de la Municipalité, sera portée à 1.400 mètre utiles.

20 janvier 1958, par arrêté, sont agréées les hélistations suivantes : hélistation privée de Bourg Saint Maurice, hélistation communale de Tignes (Savoie) et hélistation communale de Val d’Isère (Savoie). L’usage de ces plates-formes est réservé aux appareils de la société ‘Hélicoptère Service Briand’ pour desservir certains emplacements d’atterrissage désignés en montagne..

20 janvier 1958, un ouvrier, qui travaillait à l’aménagement du refuge du Mont Lachat, dans le Massif du Mont Blanc est grièvement blessé par l’explosion d’un compresseur. Il a été évacué par un hélicoptère.

21 mars 1958, par arrêté, création d’une hélistation sur la commune des Contamines-Montjoie, (Haute Savoie) au lieu-dit ‘Le Lay’. Son usage est réservée à l’usage des hélicoptères de ‘Mont Blanc Aviation’ et pourra être utilisée pour desservir certains emplacements d’atterrissage désignés en montagne..

21 mars 1958, par arrêté, création de deux hélistations sur la commune de Saint Gervais les Bains, (Haute Savoie) aux lieux-dit ‘Le Prarion’ et l’autre ‘Bellevue’ pour être utilisées pour desservir certains emplacements d’atterrissage désignés en montagne.

26 mai 1958, vers 17 h 15, le Druine D-31 de type Turbulent, n°200, immatriculé F-PHFQ, de construction amateur, fait un atterrissage forcé au 9 rue Roger Salengro à Vaulx en Velin. L’appareil retourné a subi quelques dégâts, mais le pilote Joseph Gitchenko n’est que légèrement blessé.

31 mai et 1er juin 1958, à Grenoble-Eybens (Isère), Rallye annuel de l’Aéro-club du Dauphiné..

21 juin 1958, vers 15 h 30, le Jodel 117, immatriculé F-BIOZ, s’écrase au sol au lieu dit «Le Cornier», sur la commune de Colombier-Saugnieu (Rhône). L’appareil qui effectue un voyage dans le sud-est de la France est pris dans un violent orage lors de l’étape Macon-Saint Etienne de Saint Geoirs. La pilote Mademoiselle Jeanne Ribbe est tuée dans l’accident.

21 et 22 juin 1958, meeting aérien organisé par les Ailes Roannaises sur le terrain de Roanne (Loire).

29 juin 1958, l’Aéro-club du Dauphiné organise un concours d’aéromodélisme au cours duquel s’affronte 34 concurrents venus de Carpentras, Chambéry, Gap, La Tour du Pin, Lyon, Vienne, sans compter les Grenoblois et Genevois.

12 juillet 1958, Henri Giraud, chef-pilote de l’Aéro-club du Dauphiné, avec comme passager M. Jacques Vieilly, à bord d’un Piper baptisé ‘Choucas’ équipé de skis, appartenant au Secours en Montagne, a atterri par trois fois au sommet du Dôme du Goûter, à 4.304 mètres d’altitude dans le Massif du Mont Blanc.
Pour rappel: Durafour avait posé son Caudron G3, le 20 juillet1921 au Col du Dôme à 4.237 mètres ; Hermann Geiger, sétait posé au Mont Rose à 4.379 mètres

10 août 1958, IIIème Cordée Aérienne Annecy – Mont Blanc organisée par l’Aéro-club de Haute-Savoie à Annecy (Haute Savoie). 75 avions appareils avec à leur bord 160 à 180 pilotes et passagers.

31 août 1958, un hélicoptère ‘Alouette II’ de la Société Hélicop Ari a accroché un câble téléphonique dans le Massif du Mont Blanc et s’est écrasé. Cette ligne téléphonique située parallèlement aux câbles du téléphérique de la Vallée Blanche n’était pas balisée. Le pilote Georges Wachter et ses trois passagers ont trouvé la mort dans cet accident.

Eté 1958, Jacques Angot, à la fois Président de l’Aéro-club du Mont Blanc et Directeur de l’Ecole de ski d ‘Argentières a procdé aux essais d’un planeur muni de skis.

10 septembre 1958, un DC 4 de la Compagnie Air Algérie évite de justesse la catastrophe à l’atterrissage à Bron. Le quotidien lyonnais «Le Progrès» titre en première page : «Le co-pilote saute de l’appareil en marche, et en longues foulées de coureur, bloque l’avion» !…

Septembre 1958, l’Aéro-club de Bellegarde (Ain) a été récemment créé.

Octobre 1958, l’Aéro-club du Tricastin à Pierralatte (Drôme) a lancé un appel de solidarité en faveur de l’Aéro-club de l’Ardèche. Ce dernier implanté sur le terrain de Ruoms a été dévasté par une crue de la rivière (terrain inutilisable pour de longs mois, hangar, club-house et les deux appareils du club emportés

1958, l’Aéro-cub ‘Les Ailes de l’Isère’ installé sur l’aérodrome de Saint Etienne de Saint Geoirs (Isère) dispose d’une piste 1200 mètre et d’un hangar alloué par le SFASA qui abrite un Caudron ‘Phalène’ destiné aux baptêmes de l’air et aux lâchers de parachutistes, deux Piper Cup et un Stampe. Une Section de Parachutisme et de Vol à Voile sont en cours de constitution. Le 14 juillet, le club a organisé un meeting d’aviation.

1958, aux Ailes Foréziennes à Saint Etienne-Bouthéon (Loire), il a été effectué 2.027 heurs de vol à moteur avec trois Jodel 65 cv et deux de 90 cv l’activité de la Section vol à voile a été de 9 heures de vol par les 6 membres en raison de l’éloignement du terrain d’entraînement de Corbas ; la Section Parachutisme rencontre les mêmes problèmes ; la Section Ecole de Mécaniciens a présenté 19 candidats au BESA ; l’activité de la Section Modélisme a été importante puisque trois compétions ont été organisées.

1958, la Société Mont Blanc Aviation basée sur le terrain de Passy-Le Fayet (Haute Savoie) a participé a de nombreux vols très difficiles avec le Secours en Montagne et la base aérienne du Bourget du Lac : un sauvetage par hélicoptère dans le Massif du Mont Blanc par le pilote Dupré en collaboration ave la base du Bourget du Lac ; quatorze sauvetages et deux vols de reconnaissance par hélicoptère Alouette II aux mains du pilote Wachter, six vols de reconnaissance du chef-pilote Guiron avec avion Auster, 280 tonnes de ravitaillement pour les refuges de haute montagne par hélicoptères Alouette II et Bell et avion Auster ; deux pilotes formés sur avion à skis par Guiron, tout cela à l’actif de la Société Mont Blanc Aviation. Le responsable de la section ‘Hélicoptère de cette société est M. J. Angot, qui est par ailleurs Président de l’Aéro-club du Mont Blanc.

De 1958 à 1961, des liaisons aériennes à caractère le plus souvent saisonnier en provenance d’Angleterre, d’Allemagne ou des Pays-Bas à destination de l’Italie ou de l’Espagne, font une escale technique sur l’aéroport de Bron..

En 1953, 73.847 passagers ont embarqué à l’aéroport de Bron, ils sont 215.144 en 1958 ; le nombre de mouvements d’avions commerciaux était et de 4.490 en 1953, et de 8.835 en 1958.

Janvier 1959, le 275ème Bébé Jodel, immatriculé F- PIIJ, qui a obtenu le n° 275 du CNRA, construit par M. Miéttaux a été présenté sur l’aérodrome d’Ambérieu en Bugey. (Ain). Équipé d’un moteur Volkswagen de 1131 cm3, doté d’un second réservoir, il bénéficie des dernières modifications recommandées par M. Delemontez.

17 février 1959, une décision ministérielle approuve l’avant-projet du Service des Bases Aériennes concernant le plan de masse de rénovation de l’aéroport de Bron.

28 février 1959, sur l’aéroport de Bron, seuls les appareils équipés de moyens de liaison radio air-sol et pouvant recevoir les instructions de la tour de contrôle sont admis à utiliser la piste en dur.

10 mars 1959, à 10 h 10, pour la première fois, une Caravelle pose ses roues sur l’aéroport de Bron. Il s’agit de la Caravelle, immatriculée F-BBHI, du Secrétariat à l’Aviation Civile, piloté par Gérard, lors des essais.

Printemps 1959, l’Aéro-club du Dauphiné possède depuis quelques mois en commun avec la Société Dauphinoise de Secours en Montagne un ‘Super-Cub’ de 150 cv équipé d’un train d’atterrissage à skis relevables. Cet appareil baptise ‘Choucas’ est piloté par le chef-pilote Henri Giraud.

mars-avril 1959, l’Aéro-club de Villefranche en Beaujolais (Rhône) a entreprit une étude méthodique de l’onde dans le Massif du Pilat, des Monts du Forez et du Lyonnais. Le personnel de l’aérodrome de Saint Etienne-Bouthéon et l’Aéro-club Stéphanois ont apporté leur contribution, ainsi M. Seyne de l’aéro-club de Saint Chamond.

4 avril 1959, mise en service de la nouvelle aérogare de l’aéroport de Bron. L’ancienne aérogare, inaugurée en 1930, est reconvertie en bloc technique.

Début mai 1959, M. Robert Buron, Ministre des Travaux Publics, lors de sa visite dans l’Isère, a été déposé par le chef-pilote Henri Giraud à bord du ‘Choucs’ au sommet du Dôme de La Luze à 3.600 mètres dans le Massif de l’Oisans. Ce vol était organisé pour faire découvrir au Ministre l’importance des terains de montagne et du Secours en Montagne. A cette occasion, le Ministre s’est rendu sur le terrain de Villard Notre Dame, près de Bourg d’Oisans, où un aéro-clun doit se créeer.

8 et 9 mai 1959, rassemblement des anciens du Tour aérien de la France sur l’aérodrome de Roanne(Loire).

31 mai 1959, Meeting international de l’Air sur l’aéroport de Lyon-Bron.

31 mai 1959, VIème Rallye aérien organisé par l’Aéro-club du Dauphiné sur l’aérodrome de Grenoble-Eybens (Isère).

20 juin 1959, M. Jacques Soustelle, ministre délégué, procède à l’inauguration de l’aérogare de Bron. .

27 et 28 juin 1959, le Rallye International Aérien organisé à Aix les Bains (Savoie) par l’Aéro-club de Savoie sera finalement annulé.

Un samedi de début juillet 1959, un hélicoptère Alouette II du Secours en Montagne, piloté par M. Leplus, a déposé en cinq ou six rotations, une dizaine de volontaires afin d’aménager au sommet du Mont Aiguille (2.097 mètres) dans les Alpes dauphinoises, une piste d’une centaine de mètres qui serait susceptible de rendre de grands services au Secours en Montagne. On prête, au chef-pilote de l’Aéro-club du Dauphiné, M. Henri Giraud de s’y poser prochainement.

11, 12 et 13 juillet 1959, 4ème Cordée Aérienne Annecy-Mont Blanc organisée par l’Aéro-club de Haute-Savoie sur l’aérodrome d’Annecy-Meythet. Cette manifestation a réunie une cinquantaine d’avions légers de tous types et leurs équipages.

Du 12 au 20 juillet 1959, le VIIème Tour Aérien de la France. Il fera escale à Aix les Bains (Savoie) le jeudi 16.

15 août 1959, XIIème Rassemblement du Réseau des Sports Aériens sur le terrain de Pierrelatte (Drôme).

1959, installé sur le terrain du Colombier à Anse (Rhône), l’Aéro-club de Villefranche en Beaujolais dispose de 9 avions (dont un quadriplace, cinq biplaces, deux monoplaces, 1 MS 315 remorqueur et un ‘Javelot’. L’activité d ‘ensemble du club pour 1959 se traduit par un total de 2.500 heures de vol, dont plus de la moitié 1.132 ont été accomplies par la Section Vol à Voile et ses résultats : 8 brevet B, 9 épreuves d’altitude, 7 de durée, et 10 de distance du brevet D, 2 vols de distance du brevet E et 1 brevet E terminé, 4.582 kilomètres en vol

1959, sur l’aérodrome de Saint Etienne-Bouthéon (Loire), les Ailes Foréziennes sous l’impulsion de son Président Antoine Guichard et de son vice-président Louis Véron de La Combe présentent les activés de sa section vol à Moteur : 1.952 heures de vol réalisées par les 4 biplaces Jodel D 112, du Jodel D 117 et d’u Jodel Mousquetaire D 140, 29 brevets élémentaires.

1959, les activités de l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est sont de : 2.880 heures de vol à moteur contre 2.468 en 1958, 32 brevets élémentaires, et 1.176 baptêmes de l’air. Le Centre Inter-clubs de Vol à voile de Corbas a réalisé 3.300 heures de vol sans moteur et 202 heures de vol de remorquage pour 7.868 lancers au treuil. , 10 brevets B, 11 brevets C, 15 épreuves d’altitude, 20 de durée et 11 de distance du brevet D (11 brevets D terminés) , et 1 épreuve de distance du brevet E. Un Centre Technique dépendant du club forme au Brevet Elementaire des Sports Aériens, 57 élèves, et au Certificat de formation pré-militaire, 30 élèves.

4 janvier 1960, pour la première fois, un Boeing 707 dans le ciel de Bron. Il s’agit du Boeing 707, immatriculé F-BHSF d’Air France qui s’entraîne aux nouvelles procédures d’atterrissage à l’ILS.

31 janvier 1960, Pierre Nique, ancien pilote d’essais, moniteur de vol à voile et de vol à moteur dans différents clubs de la région, titulaire de 8.000 heures de vol a reçu la Médaille de l’Aéronautique dans le club-house de l’Aéro-club Charles Voisin sur le terrain de Belleville sur Saône. C’est le Général Ruby, son ancien chef miliaire qui avait tenu à lui remettre cette distinction

Du 12 au 21 mars 1960, dans le cadre de la Foire Internationale de Lyon, un service aérien quotidien entre Paris et Lyon est assuré par Air France.

22 mars 1960, Henri Giraud et André Mélin, à bord du Piper Super-Cub du Secours en montagne, se posent au sommet du Mont Aiguille à 2.097 mètres,(Isère), dans les Alpes dauphinoises. Ce même jour, il réussit deux autres atterrissages sur ce sommet.

14 et 15 mai 1960, VIème Rallye Aérien International organisé par l’Aéro-club du Dauphiné.

Du 8 au 22 juin 1960, l’hélicoptère ‘Alouette III’ de Sud-Aviation a effectué toute une série d’essais en montagne dans le Massf du Mont Blanc et même sur le sommet du Mont Blanc à 4.807 mètres. A l’issue de ces essais, l’apareil a effectué le trajet direct Le Fayet-Le Bourget (480 km) en 2 h 40 de vol avec cinq personnes à bord.

Du 15 au 20 juin 1960, la Société Oxonaxienne des Sports Aériens à Oyonax (Ain) a ouvert son terrain pivé aux équipages désireux de visiter le Salon Internationale des Plastiques; 52 équipages étrangers au club ont été reçus. Le triplace DR-100 du club a bénévolement assuré des liaisons entre Oxonnax et Genève. La municipalité ayant accepté d’acheter les terrains nécessaires, à l’agrandissement il est envisagé l’ouverture à la Circulation Aérienne Publique du terrain.

23 juin 1960, le chef-pilote Henri Giraud accompagné d’André Mélin pose son Piper Super-Cub ‘Choucas’,dotés de skis, immatriculé F-BAYP, du Secours en Montagne, au sommet du Mont Blanc.

9 juillet 1960, 37 équipages au départ du VIIIème Tour Aérien de la France depuis l’aérodrome de Chambéry-Aix les Bains (Savoie).

Du 9 au 31 juillet et du 6 au 21 août 1960, l’Aéro-club d’Annonay (Ardèche) organise deux stages de vol à voile sur son terrain du Creux de la Thine à Saint Rambert d’Albon (Drôme)

17 juillet 1960, le Club Aéronautique de Méximieux-Pérouges (Ain) organise une journée de propagande aéronautique avec la participation d’Henri Giraud avec son ‘Choucas’, présence d’un hélicoptère ‘Alouette II’ du Secours en Montagne et d’Emilien Croses avec son biplace formule Miget.

24 juillet 1960, Meeting national de l’Air à Annecy (Haute Savoie).

Juillet 1960, l’Aéro-club de Haute-Maurienne vient d’être créé. Son siège social se situe à la mairie de Modane (Savoie).

14 août 1960, meeting aérien organisé sur le terrain de Ruoms-Labeaume par l’Aéro-club de l’Ardèche.

27 et 28 août 1960, pour la première fois, les Ailes Foréziennes organise une concentration Aéronautique sur le terrain de Saint-Etienne – Bouthéon (Loire).

9 octobre 1960, le Concours annuel d’atterrissage organisé par l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est a rassemblé 54 pilotes.

1960, l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est a enregistré au cours de l’année 1960, 2.922 heures de vol moteur contre 2.879 en 1959 ; en vol à voile, 2.132 heures de vol en 8.071 lâchers, 6 brevets C, 3 altitudes, 5 durées et 7 distances du D, 8 en altitudes du E, 1 altitude du F.
La Fédération Nationale Aéronautique Française à classer la Section d’Aéromodélisme de l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est en tête du classement des clubs français devant Nantes.

1960, l’édition 1960 du Guide Michelin décerne la récompense ‘trois fourchettes’ au restaurant Les Soucoupes Volantes situé dans l’aérogare de Bron, établissement dirigé par MM. Fohanno et Mirmand, chef de cuisine.

1960, un projet de construction d’une piste de 3.000 mètres sur l’aéroport de Bron est lancé dans le cadre de Lyon, ville olympique en 1963. Ce projet restera sans lendemain, la candidature de Lyon n’ayant pas été retenue.

1960, l’aéroport de Bron se classe en septième position dans le classement des aéroports français après Orly, Le Bourget, Marseille, Le Touquet et Toulouse, en ce qui concerne le nombre de passagers payants.

6 février 1961, vers 16 h 30, le Max Holste MH1521 Broussard n°50, immatriculé F-BJLR, s’écrase au Signal de l’Alpe d’Huez, altitude de 2.070 mètres, sur la commune de Huez (Isère). Il s’agit d’un appareil appartenant à la Compagnie Union Maritime de Transports et affrété par Europe N°1. Le personnel d’Europe N°1 effectuait un reportage sur les récentes avalanches survenues dans les Alpes. De l’appareil qui s’est écrasé au sol dans la neige, les trois occupants sont retirés morts ou décéderont dans les heures qui suivent : Pierre Nicoli, ingénieur du son était tué sur le coup, Francis Lauga jeune et brillant reporter décédait lors de son transfert à l’hôpital, le pilote Mathieu Conti de l’UAT, dans un état grave devait décéder de ses blessures. Il semble que le Broussard ait été pris dans un rabattant après avoir survolé le sommet surplombant L’Alpe d’Huez.

5 mars 1961, sur le terrain de Corbas (Rhône), l’Aéro-club du Rhône organise un grand concours d’aéromodélisme à l’échelle fédérale internationale.

Du 27 mars au 8 avril 1961, l’Aéro-club d’Annonay (Ardèche) en collaboration avec l’Aéro-club du Royans, organise un stage de perfectionnement (brevet C obligatoire) au vol à voile sur le terrain de Saint Jean en Royans (Drôme).

10 avril 1961, à Modane-Avrieux (Savoie), l’ONERA met en service normal sa soufflerie supersonique. S2.

Du 24 au 30 mai 1961, à l’occasion du Salon International des Plastiques à Oyonnax (Ain), l’aéro-club local attend les pilotes visiteurs du Salon sur un terrain d’aviation rénové avec une piste de 870 x 45 mètres, orientée 219/039, seul le mauvais temps a retardé son goudronnage.

18 juin 1961, l’Aéro-club de Bourg en Bresse (Ain) a fêté le Cinquantenaire du premier survol de la ville en organisant une fête aérienne qui a rassemblé 15.000 spectateurs.

8 et 9 juillet 1961, sur l’aérodrome d’Annemasse (Haute Savoie), 2ème Rassemblement des ‘Gadz’Arts Pilotes’ avec le concours du Club Aéronautique d’Annemasse.

15 et 16 juillet 1961, à Roanne (Loire), la Commission Fédérale d’Aéromodélisme organise le Concours National de vol libre.

Dimanche juillet 1961, arrivée à l’aérodrome de Saint Etienne-Bouthéon (Loire) de l’étape Cannes-Saint Etienne du IX ème Tour Aérien de la France Le lendemain étape de Saint Etienne à Lunéville.

Juillet 1961, concours d’atterrissage de précision organisé par les Ailes de l’Isère sur le terrain de Saint Etienne de Saint Geoirs, (Isère) 17 pilotes venus des aéro-clubs d’Annecy, Aix les Bains, La Tour du Pin, et Grenoble.

Juillet 1961, Concours national d’Aéromodélisme de Roanne (Loire).

14 août 1961, vers 16 h 45, le Vickers Viking de la Compagnie Overseas Airways, immatriculé G-AJCE, assure une liaison commerciale entre Palma de Majorque et Londres-Gatwick, avec escale technique à Bron. Au décollage en piste 35, le pilote vire à droite et se pose en travers de la piste. Légers dégâts à l’appareil, un seul passager est légèrement contusionné.

26 août 1961, vers 11 h, le Jodel D 9 Bébé n°F-12, immatriculé F-PDHL, piloté par son propriétaire Monsieur Odod, fait un atterrissage forcé dans le 5ème arrondissement de Lyon, suite à un incident technique. L’appareil a subi quelques dégâts, mais le pilote est indemne. L’appareil s’est posé dans la propriété d’un maraîcher au 181, rue Joliot-Curie au Point du Jour.

Septembre 1961, trois parachutistes, Daniel Camus, Charles Bonnay et Jacques Dubourg se sont posés au sommet du Mont Blanc. Largués à 5.250 mètres par un Pilatus Porter, piloté par Martinelli, adjoint à Hermann Geiger, ils se sont posés dans la zone délimitée dont la sécurité était assurée par l’Ecole de Haute Montagne de Chamonix et les hélicoptères de la société Gyrafrance. Les parachutistes furent récupérés au sommet du Mont Blanc par les hélicoptères Alouette II et acheminés au Dôme du Goûter (4.300 m) où s’était posé le Pilatus Porter qui les réembarqua pour l’aérodrome de Sion d’où ils étaient partis.

15 octobre 1961, à Pierrelatte (Drôme), concours d’aéromodélisme.

15 octobre 1961, sur l’aérodrome d’Annecy-Meythet (Haute Savoie), concours d’aéromodélisme.

Décembre 1961, l’Aéro-club de Villeurbanne a été déclaré à la Préfecture du Rhône. Il a pour but de développer les sports aériens sous toutes ses formes. Son siège social se situe au 9, place de la Libération à Villeurbanne. Sous l’impulsion de Monsieur Goujon, maire de Villeurbanne, Marcel Claes fonde l’Aéro-club de Villeurbanne (ACV). En juin 1962, devant l’importance stratégique que doit prendre la station radar, l’Administration ne donne à l’ACV qu’un droit d’occupation temporaire du terrain de Satolas. Le 25 avril 1964, l’ACV inaugure un nouveau « club-house » à proximité du hangar à avions, salle au décor très aéronautique. Les membres du club et les amis viennent.

1961, l’Aéro-club de Romans et des Environs occupe un rang satisfaisant dans la hiérarchie des clubs français. Son activité pour l’année 1961 est la suivante : vol à moteur, 2650 heures de vol, 14 licenciés, 12 pilotes privés, disposent d’un Bébé Jodel moteur Porsche, d’un Jodel 65 cv et d’un Jodel 90 cv tous construits dans le club, ainsi qu’un Stampe et un Nord 1002 ; vol à voile, 3.340 heures de vol, 35 brevets C homologués, 32 épreuves de durée de brevet D effectuées, 11 épreuves d’altitude de brevet D, 6 épreuves de distance du brevet D, 2 altitude de brevet E, 1 altitude de brevet F, deux ‘300 km’ et un ‘300 km’ avec but fixé ont été accomplis, ainsi qu’une épreuve de 500 km. La section Vol à Voile dispose de 13 planeurs : un C-800, un 25-S, deux AV-22, deux Nord 1300, un SA-103, un SA-104, un Castel-301, ainsi que de 3 remorqueurs : un Morane 500, un Morane 315, et un Tiger Moth.

1961, l’Aéro-club de Savoie remporte la Coupe des Ailes 1961 pour avoir enregistré 15 brevets de pilote privé.

25 janvier 1962, la 28ème Caravelle d’Air France qui est la 100ème construite dans les usines de Sud Aviation, immatriculée F-BJTE, est baptisée ‘Ville de Grenoble’ sur le tarmac de l’aéroport de Bron, en présence de nombreuses personnalité.s

5 mai 1962, à Bron, la garde du drapeau de la 12ème Escadre est confiée à la Base Aérienne de Défense 10/942.

1963, création de l’Aéro-club Voiron-Bièvre-Chartreuse sur l’aérodrome de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs

12 août 1963, le Vickers Viscount d’Air Inter, immatricule F-BGNV, qui assure la liaison Lille-Lyon, s’écrase dans son approche de Lyon. Pris dans un orage, l’appareil s’écrase à Tramoyes (Ain).

Décembre 1963, un Douglas C-54 Skymaster d’Air France, piloté par Bergougnoux, qui assure le service de la postale de nuit, scalpe le toit du bâtiment de radio-guidage, dans son approche sud de l’aéroport de Bron. Le bâtiment situé sur la commune de Saint Priest, édifié à 150 mètres de l’entrée sud de la piste, abrite les installations du glide-path. Cette nuit là, quelques minutes plus tard, un DC 3 d’Air France, qui assure également le service de la postale de nuit, pique de l’aile en touchant la piste.

Octobre 1963, à la suite de la fusion d’UAT et de TAI, la naissance de l’Union des Transports Aériens (UTA).

1964, le personnel de l’Aviation Civile (SGAC-Secrétariat Général à l’Aviation civile) exprima au Commandant de l’aérodrome de Bron, un désir, depuis un certain temps en gestation: avoir la possibilité de pratiquer l’aviation légère sur l’aéroport de Bron. A cette époque, aucun avion de l’Administration n’était affecté dans les Districts aéronautiques, et par ailleurs, seuls les pilotes des Corps Techniques étaient habilités à les utiliser. Ainsi, fut créé sur l’aéroport de Bron, le Cercle Aéronautique de l’Aéroport de Lyon-Bron (CAALB.)

10 janvier 1964, le Douglas C-54B-10-DO Skymaster d’Air France, immatriculé F-BFCQ, qui assure le service de la postale de nuit entre Marseille et Lyon, fait un atterrissage forcé par un épais brouillard vers 0 h 15, lors de son approche sud de l’aéroport de Bron, sur la commune de Saint Priest (Rhône). L’appareil, piloté par Chevrier, avec de Medrano co-pilote et Roualdes, comme mécanicien, glisse sur 300 mètres d’une pente enneigée avant de s’arrêter au-dessus d’un talus. Les trois membres d’équipage sont indemnes, mais l’appareil est endommagé. Cette nuit là, 40 minutes plus tard, un appareil du même type, qui assure le service de la postale de nuit entre Paris et Lyon, éclate ses deux pneus sur la piste après un freinage d’urgence.

1er juillet 1964, la Base Aérienne de Défense 10/942 devient Base Aérienne 942.

3 octobre 1964, vers 18 heures, collision en vol entre deux appareils à Saint Jean d’Ardières, au sud du terrain d’aviation de Belleville sur Saône.(Rhône) Deux appareils de l’Aéro-club Charles Voisin se heurtent en vol : dans le Jodel D 120, immatriculé F-BCBK, le pilote Courbouleix, blessé à la face, restera aveugle, son passager est gravement blessé ; dans le Jodel D 112, le pilote et son passager sont tués.

Fin de novembre 1964, une unité de l’Aviation de l’Armée de terre aménage une importante structure comportant des cantonnements, des services administratifs et techniques et des hangars. Diverses dénominations sont données à cette unité en fonction de sa dotation en matériel : des avions Piper et Cessna aux hélicoptères Djinn, Bell, Alouette. Le 5ème Groupe d’hélicoptères légers de l’Aviation légère de l’Armée de terre est créé à Corbas (Rhône), le 1er août 1977. Dans le cadre du redéploiement de l’Armée de terre, cette base est supprimée au cours de l’année 2000.

Vers 1965, les sections de l’ACRSE deviennent autonomes : la section vol à voile se transforme en Centre de Vol à Voile Lyonnais, la section modèles réduits prend le nom d’Aéro-Modélisme Club du Rhône et la section parachutisme devient Espace Ciel Parachutisme Lyonnais. A cette même époque, suite à des difficultés financières, l’ACRSE ferme son prestigieux siège social de la Place Bellecour à Lyon pour se recentrer à Bron.

23 janvier 1965, un avion de chasse à réaction de type T 33 Lockheed, de la base aérienne de Tours, lors d’un vol d’entraînement, s’écrase sur un hangar de l’Aéro-club de Corbas (Rhône). Les deux membres d’équipage trouvent la mort dans cet accident. La totalité des appareils abrités dans ce hangar sont détruits.

19 août 1965, vers 15 heures, un Jodel D 112, immatriculé F-BIXB, appartenant à l’Aéro-club d’Issoudun, s’écrase au lieu dit «Les Places», aux limites d’Avenas et d’Ouroux (Rhône). Le pilote et son passager qui se rendent d’Issoudun à Mâcon trouvent la mort dans cet accident.

Novembre 1965, création de l’Aéro-club des Jeunes de Monplaisir-Lumière, siège social à la Maison des Jeunes de Monplaisir, 29, rue des Frères Lumière à Lyon 8ème. Il a pour but la démocratisation des sports aériens pour les jeunes, et développe ses activités sur le terrain de Satolas. Cet aéro-club s’installe ultérieurement sur le terrain de Bron. En 1978, ce club prend le nom de Les Ailes Lyonnaises. A rappeler que dans les années 1930, il existait à Bron un aéro-club qui avait déjà pour nom Les Ailes Lyonnaises.

1966, dix ans après la reprise de la concession de l’aéroport de Bron, la Chambre de Commerce de Lyon songe à l’aménagement d’un grand aéroport international de classe A dans l’Est lyonnais.

1966, ouverture par Air Inter de la liaison Strasbourg-Lyon, assurée par des Viscount.

1966, Air Inter au départ de l’aéroport de Bron offre plus de 260.000 places sur les différentes destinations intérieures.

6 juin 1966, ouverture de la ligne postale Strasbourg-Mulhouse-Genève-Lyon assurée par DC 3.

Automne 1966, Air France depuis Bron assure vers l’AFN : un vol direct en Caravelle, deux vols en Caravelle via Marseille et trois en Breguet 763 Provence via Marignane. En 1974, cinq services directs par semaine.

3 novembre 1966, un DC 8 d’UTA assure une fois par semaine la liaison Paris-Lyon-Abidjan.

1966, dix ans après la reprise de la concession de l’aéroport de Bron, la Chambre de Commerce de Lyon songe à l’aménagement d’un grand aéroport international de classe A dans l’Est lyonnais.

1966, ouverture par Air Inter de la liaison Strasbourg-Lyon, assurée par des Viscount.

1966, Air Inter au départ de l’aéroport de Bron offre plus de 260.000 places sur les différentes destinations intérieures.

6 juin 1966, ouverture de la ligne postale Strasbourg-Mulhouse-Genève-Lyon assurée par DC 3.

10 septembre 1966, vers 12 heures, le Mignet HM 380 n°54, immatriculé F-PKVE, s’écrase au lieu dit «Verchery», sur la commune de Soucieu en Jarrest. L’appareil qui a décollé de l’aérodrome de Brindas réalise un vol local. A son bord, Henri Franc, pilote et propriétaire de l’appareil, et Antoine Rivière, passager, trouvent la mort dans cet accident.

Automne 1966, Air France depuis Bron assure vers l’AFN : un vol direct en Caravelle, deux vols en Caravelle via Marseille et trois en Breguet 763 Provence via Marignane. En 1974, cinq services directs par semaine.

3 novembre 1966, un DC 8 d’UTA assure une fois par semaine la liaison Paris-Lyon-Abidjan.

1967, sur l’aéroport de Bron, extension de 4.100m2 de l’aire de trafic avec quatre nouveaux postes de stationnement.

1967, ouverture par Air Inter de la liaison Lyon-Toulon qui sera fermée en 1972.

11 mars 1967, M. Pierre Genin succède M. Henri Lumière à la Présidence de l’ACRSE.

2 avril 1967, Air France ouvre la liaison Lyon-Londres par cinq services hebdomadaires en Vickers Viscount 701. En 1970, cette liaison est assurée par Caravelle. A la même époque, ouverture de la liaison Ajaccio-Lyon-Londres.

Septembre 1967, l’activité ‘fret’ voit le jour au sein d’Air Inter.

1er novembre 1967, le Boeing 707 B Jet International d’Air France , baptisé ‘Château d’Ussé’, immatriculé F-BLCE, piloté par le Commandant Nicles, inaugure la première liaison Lyon-New York avec escale à Orly. Cette liaison quotidienne est prolongée cinq fois par semaine vers Mexico.

20 novembre 1967, les Fokker 27-4000 remplacent les DC 3 sur la ligne postale Paris-Toulouse-Lyon-Paris.

1968, l’aéroport de Bron est relié, sans correspondance, à quatorze villes françaises, avec l’Europe, l’Afrique du nord, l’Afrique Noire et l’Amérique du Nord. Cette même année, le nombre de passagers locaux atteint 607.522 et celui des passagers en transit 11.607.

1968, des vols directs sont établis par Air France entre Lyon et Palma de Majorque.

Le 23 janvier 1968, dans le cadre des Jeux Olympiques d’Hiver de Grenoble, le Ministre des Transports inaugure l’aéroport, qui a pour nom Grenoble-Saint-Geoirs

22 février 1968, le Comité Interministériel pour l’Aménagement du Territoire décide de cette création.

1er avril 1968, suite à le restructuration de l’OTL, c’est l’association des transporteurs lyonnais Paget, Philibert et Citroên qui reprend la desserte de l’aéroport de Bron.

Octobre 1968, les Fokkers 27-500 remplacement progressivement les Nord 262 sur les lignes moyen trafic d’Air Inter.

21 octobre 1968, la ligne postale Paris-Clermont-Lyon-Montpellier ne dessert plus Lyon, mais se trouve prolongée vers Perpignan ; la ligne postale Strasbourg-Mulouse-Genève-Lyon est prolongée jusqu’à Clermont et Bordeaux ; ouverture de la ligne postale Toulouse-Montpellier-Lyon.

9 janvier 1969, une Caravelle III aux couleurs d’Air Inter, en provenance de Lyon, effectue à Paris-Orly un atterrissage tous temps ATT avec une visibilité horizontale de 200 mètres et un plafond de 20 mètres : il s’agit d’une première mondiale.

Mars 1969, la société Touraine Air Transport (TAT) ouvre une liaison Tours-Lyon.

1er avril 1969, liaison Lyon-Milan par Caravelle d’Air France.

18 juin 1969, un nouveau bloc technique est mis en service sur le front des installations, à proximité du hangar Caquot. Depuis 1944, la tour ce contrôle de l’aéroport de Bron se situait sur le toit du hangar Caquot.

1er août 1969, inauguration du Centre de tri postal dans le hangar (hangar 7) nouvellement construit sur le front des installations en contigu du bloc technique .Chaque nuit , 27 à 30 tonnes de courrier sont manipulés dans ce centre.

Vers 1970, le personnel de la Chambre de Commerce de Lyon relevant de l’exploitation de l’aéroport de Bron comprend quarante-cinq personnes ; quatre cadres, trois employés de bureau, vingt-six hôtesses, huit surveillants, et quatre jardinières d’enfants. Trente-neuf personnes ne relevant pas du statut du personnel de la Chambre de Commerce sont employés sur le site : vingt-six employés et femmes de ménage et treize pompiers.

1970, doublement de la surface de la gare de fret (hangar 5) mise en service en 1968.

1970, Air Inter offre au départ de l’aéroport de Bron, 550.000 places à destination de Paris. 386.680 passagers sont transportés, soit un coefficient de remplissage de 73,4%. La capitale est desservie par treize services journaliers.

1970, Air France ouvre la ligne Ajaccio,-Lyon-Londres.

1er mai 1970, Air Inter prend en charge l’escale sur l’aéroport de Bron. Tous les avions commerciaux qui touchent la piste de l’aéroport de Bron sont donc traités par Air Inter, y compris les bimoteurs des compagnies de troisième niveau.

1971, au cours de l’année, la Compagnie Internationale des Wagons-Lits et MM. Paul Bocuse, Edmond Lafoy, Gérard Nandron et Roger Roucou, unissent leur nom pour créer la société ‘La Cuisine Lyonnaise’ gérante des restaurants et bars de l’aérogare de l’aéroport de Bron. Les deux restaurants Plein Ciel et Lugdunum sont là pour promouvoir la gastronomie lyonnaise.

1971, Air France ouvre une Lyon-Nice-Tel Aviv en Boeing 707.

1971, ouverture par Air France de la ligne Lyon-Le Caire en Boeing 707.

1971, en cours d’année un échelon précurseur s’installe dans les installations de la future base aérienne de défense du Mont Verdun.

1er novembre 1971, Air France ouvre la ligne Lyon-Agadir en Caravelle.

13 novembre 1971, les Cercles Laïcs d’Aviation Populaire (CLAP appellation directement issue du Front Populaire de 1936) ont dans chaque département une activité aéronautique essentiellement orientée vers l’aéromodélisme. Seuls les départements de la Savoie (CLAP 73) et du Rhône (CLAP 69) sont passés à une activité de vol à moteur. Le CLAP 69 a été créé à Bron, sous l’impulsion de Messieurs Bonnardel, Cartier, Lacour, Lafont, Martin et Pinault. Lucien Lafont assure la Présidence de cet aéro-club qui est initialement strictement réservé aux personnes touchant de près l’éducation nationale. Par la suite, le CLAP 69 s’est ouvert à tous et son appellation est devenue Aéro-club des Amis du CLAP 69

1972, l’innovation sur la liaison Paris-Lyon par Air Inter, est la desserte de Paris Charles de Gaulle à raison de six services quotidien, alors que vingt-quatre sont maintenus sur Orly-Ouest.

1972, ouverture par Air Inter des liaisons Lyon-Metz et Lyon-Saint Etienne Bouthéon, assurés par Fokker 27 ou Beechcraft 99.

1er avril 1972, ouverture par Air France de la ligne Lyon-Marrakech en Caravelle.

1er avril 1972, Air Inter ouvre une ligne Metz-Lyon, six jours sur sept, en Beechcraft 99.

23 avril 1972, vers 17 heures, un Piper PA 30 Twin Commanche, immatriculé G-AVSJ, appartenant à la Société CSE basée à Oxford Airport, par un temps très médiocre, percute le flanc nord du Mont Verdun, sur la commune de Limonest. L’appareil qui vient d’Angleterre, après escales à Beauvais, Persan-Beaumont et Troyes, se rend à Bron, afin de poursuivre son voyage vers Florence. Le pilote, Wallis, et ses deux passagers trouvent la mort dans cet accident.

27 octobre 1972, le Vickers Viscount, immatriculé F- BMCH, d’Air Inter assurant la liaison Lyon-Clermont Ferrand s’écrase dans les Monts du Forez. Le bilan de la catastrophe est de 60 victimes et de huit rescapés..

1973, avec 1.255.000 passagers, l’aéroport de Bron se classe en 3ème position des aéroports de province, derrière Marignane 1.946.000 passagers, et Nice 1.919.000.

2 janvier 1973, Air France ouvre la ligne Lyon-Bruxelles , à raison de dix fréquences par semaine, en Mystère 20 affrété à la société Europe Falcon Service, filiale de la société Dassault.

2 janvier 1973, Air France ouvre la ligne Lyon-Dusseldorf, à raison de cinq fréquences par semaine, en Mystère 20 affrété à la société Europe Falcon Service

2 janvier 1973, Air France ouvre la ligne Lyon-Madrid, à raison de cinq fréquences par semaine, en Mystère 20 affrété à la société Europe Falcon Service.

2 mars 1973, exploitation conjointe d’une ligne Lyon-Zagreb-Belgrade, 2 fois par semaine, par Air France et la compagnie yougoslave JAT en Caravelle.

Du 26 mars au 1er avril 1973, Air France organise à Lyon, la Semaine du transport aérien qui connaît un grand succès.

Juillet 1973, les Transall remplacent les DC 4 sur la ligne postale Paris-Lyon-Marseille-Nice-Ajaccio.

1er novembre 1973, Air France inaugure la ligne Lyon-Le Caire en Boring 707.

1er novembre 1973, liaison Lyon-Zurich par Air France, exploitée en Beechcraft 99, affrété à Air alpes, deux fois par jour.

5 novembre 1973, la station radar de Satolas cesse définitivement ses activités. Le nouveau Centre de détection et de Contrôle 05/942 du Mont Verdun devient opérationnel. C’est la fin de la présence de l’Armée de l’Air à Bron pendant 54 ans.

27 novembre 1973, UTA inaugure la liaison Paris-Lyon-Abidjan-Accra en DC 10-30. A la même époque, un DC 8 Cargo d’Air France assure une ligne de fret entre Lyon et Joannesbourg.

En 1974, sur les quinze vols de ‘3ème niveau’ qui quittent ou arrivent sur l’aéroport de Bron chaque jour, huit portent le pavillon de TAT, et permettent de joindre directement ou avec escale treize destinations : Brest, Clermont-Ferrand, Deauville, La Rochelle,Le Mans, Montpellier, Nancy, Poitiers,Rennes, Rodez, Rouen, Toulouse et Tours.

Début 1974, ouverture de la liaison Lyon-Zurich assurée par deux services journaliers en Beechcraft 99 affrété à Air Alpes.

1er avril 1974, Air Inter et SAS (Scandinavian Air Systeme) développent une liaison Lyon-Lisbonne à partir de Caravelle pour Air Inter et de Super DC 9 pour SAS.

15 mai 1974, Air France présente en vol de démonstration à l’aéroport de Bron, l’Airbus A 300 dans la version de la compagnie.

Juin 1974, mise en service par Air Inter du Mercure, alors que les Vickers Viscount sont retirés progressivement du service.

1er juin 1974, Air France inaugure la ligne Lyon-Athènes par quatre services hebdomadaires.

4 juin 1974, Air Inter met en service sur la liaison Paris-Lyon son premier Mercure.

9 juin 1974, vers 17 heures, le Pilatus Porter d’Air Alpes, immatriculé F-BJSZ, basé sur le terrain de Belleville sur Saône, s’écrase au sol en bordure des localités de Pizay/Saint Jean d’Ardières. L’appareil piloté par René Jaubert, participe normalement à la lutte anti-grêle, mais donne également des baptêmes de l’air. Lors d’un de ces vols, l’appareil est accidenté: deux morts et six blessés.

24 juin 1974, vers 11 h 15, Rachid, un adolescent de seize ans s’introduit dans le hangar de l’Aéro-club du Rhône à Bron. Il pousse vers l’extérieur, un Wassmer Super 4. Sans attirer l’attention, il décolle et survole la ville de Lyon, avant de revenir au terrain. Trois approches sont nécessaires. A la troisième, lorsqu’il touche le sol, le Wassmer est totalement détruit. Indemne, ce jeune homme aurait été ultérieurement breveté pilote, et aurait fait une carrière de personnel navigant commercial.

2 septembre 1974, Air Alpes a installé sur l’aéroport de Bron, une escale technique destinée à assister les compagnies de ‘2ème niveau’ : Air Champagne Ardennes, Air Limousin et Air Rouergue.

4 septembre 1974 vers 19 h 15, le Jodel 119, immatriculé F-PMXG, heurte une ligne à haute tension à proximité de la localité de Solaise. L’appareil, qui a décollé de Bron pour un vol local, est piloté par son propriétaire Naiko, avec pour passager Chaudek. Les deux occupants de l’appareil trouvent la mort dans cet accident.

15 décembre 1974, Air France assure une liaison en Boeing 707 de Lyon à Las Palmas et Dakar.

14 novembre 1974, la base-vie de la Base Aérienne 942 du Mont Verdun est inaugurée.

1975, la surface totale des planchers de l’aérogare de Bron est de 9.681 m2.

Avril 1975, en prévision de la réduction du trafic aérien sur l’aéroport de Bron, la longueur de la piste est ramenée à 1820 mètres et sa largeur de 60 à 40 mètres.

1er avril 1975, Air France ouvre Lyon-Djerba en Caravelle.

Nuit du 19 au 20 avril 1975, toutes les activités aéronautiques commerciales de l’aéroport de Bron sont reportées vers celui de Satolas

Le 1er octobre 1976, transfert sur l’aéroport de Grenoble-Saint Geoirs du Centre de Formation Aéronautique de Challes les Eaux.

1er janvier 1978, création de l’Aéro-club de Grenoble-Saint-Geoirs qui résulte d’une fusion des aéro-clubs : les Ailes de l’Isère et de Voiron-Bièvre-Chartreuse.

14 mars 1984, l’Alouette III, n°1066/AHG du 5ème GHL se pose sur le sommet du Mont Blanc.

20 juillet 1989, création à Lyon-Gerland de la première hélisation publique lyonnaise.

Juin 1990, SIFAG, «Salon International et Festival de l’Aviation Générale» à Cannes, EBAS, «European Business Air Show» en Europe, qui s’est traduit ensuite par la tenue à Lyon Eurexpo et Aéroport Lyon Bron du premier salon entièrement consacré à l’Aviation d’Affaires en avril 1994 ; Membre de l’European Business Aviation Association (EBAA), il organise à Lyon l’Assemblée Générale de cette association et fait venir à Lyon les acteurs de l’Aviation d’affaires.

Septembre 1990, à l’ occasion des 80 ans de l’Aéroport, exposition d’avions de collection pour les enfants des communes environnantes,

21 mai 1992, Première journée professionnelle de l’aviation d’affaires à Bron. Pionnier par la présence d’un stand aux couleurs de l’Aéroport de Lyon Bron dans les grands salons aéronautiques ;

Octobre 1994, Salon des Avions de Légendes sur l’aéroport de Bron.

Juin 1996, Salon des Avions de Légendes sur l’aéroport de Bron.

Avril 1997, Salon Européen du vol libre et des sports aérien.(AERIAL)

Avril 1998, Salon des Avions de Légendes sur l’aéroport de Bron

Septembre 1998, 100 ans de l’Aéro-Club du Rhône avec un grand meeting aérien à Bron.

2002, Salon AVIAEXPO, Participation aux Journées Rêve de Gosses et des Ailes du Petit Prince. sur l’aéroport de Bron.

1er avril 2004, l’aéroport de Grenoble-Saint Geoirs prend le nom de Grenoble-Isère.

7 juillet 2015, le plus gros avion de transport militaire français était dans l’espace aérien lyonnais ce mardi après-midi vers 14 h15. Cet appareil conçu par Airbus Military peut transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel ou 116 parachutistes. Sa mise en service progressive vise à remplacer le C160 Transall. Baptisé ce mardi, l’appareil a été mis en service il y a un an et a déjà participé à plusieurs opérations, notamment dans le Sahel et en Irak. Ce troisième A 400 M portera à présent le nom de « Métropole de Lyon ». Les précédents avions de ce type avaient été nommés « Ville de Toulouse » et « Ville d’Orléans’. Une cérémonie officielle était organisée sur le tarmac de l’aéroport de Bron d’où le nouvel appareil a décollé pour un survol de l’agglomération lyonnaise et du Mont Verdun. L’appareil a ensuite pris la direction de la base 123 d’Orléans-Bricy où il est affecté. Une cérémonie en présence de Gérard Collomb, le Président de la Métropole de Lyon.
Peu avant 12 h, la Patrouille de France avait déjà effectué un passage au dessus de Lyon pour saluer l’arrivée de ce nouvel A 400 M. La Patrouille de France a survolé l’aéroport de Bron et de la ville de Lyon en lâchant ses fumées aux couleurs de la France.

29 octobre 2019, après « Toulouse », c’est au tour de « Lyon ». Air France perdure dans sa tradition de baptiser les avions livrés à la compagnie. »Lyon » est le nom du deuxième Airbus A350-900 réceptionné par l’entreprise le mardi 29 octobre sur les 28 qui rejoindront sa flotte d’ici à 2025. Son premier vol est prévu le 6 novembre vers Toronto. Le premier A350 était baptisé Toulouse en référence au berceau de construction de l’avion. Avec Lyon, la compagnie rend hommage au « hub régional majeur pour le groupe Air France-KLM ». « Lyon est pour nous un marché important, le deuxième après l’Île-de-France et toutes les compagnies du groupe y sont représentées », explique Zoran Jelkic, directeur général commercial France, dans un communiqué. Terre d’Antoine de Saint-Exupéry, grand pilote qui a donné son nom à l’aéroport de la ville, « Lyon est une terre d’aviateurs », se réjouit Gérard Collomb, maire de Lyon.

1966, dix ans après la reprise de la concession de l’aéroport de Bron, la Chambre de Commerce de Lyon songe à l’aménagement d’un grand aéroport international de classe A dans l’Est lyonnais.

1966, ouverture par Air Inter de la liaison Strasbourg-Lyon, assurée par des Viscount.

1966, Air Inter au départ de l’aéroport de Bron offre plus de 260.000 places sur les différentes destinations intérieures.

6 juin 1966, ouverture de la ligne postale Strasbourg-Mulhouse-Genève-Lyon assurée par DC 3.

Automne 1966, Air France depuis Bron assure vers l’AFN : un vol direct en Caravelle, deux vols en Caravelle via Marseille et trois en Breguet 763 Provence via Marignane. En 1974, cinq services directs par semaine.

3 novembre 1966, un DC 8 d’UTA assure une fois par semaine la liaison Paris-Lyon-Abidjan.

1967, sur l’aéroport de Bron, extension de 4.100m2 de l’aire de trafic avec quatre nouveaux postes de stationnement.

1967, ouverture par Air Inter de la liaison Lyon-Toulon qui sera fermée en 1972.

2 avril 1967, Air France ouvre la liaison Lyon-Londres par cinq services hebdomadaires en Vickers Viscount 701. En 1970, cette liaison est assurée par Caravelle. A la même époque, ouverture de la liaison Ajaccio-Lyon-Londres.

Septembre 1967, l’activité ‘fret’ voit le jour au sein d’Air Inter.

1er novembre 1967, le Boeing 707 B Jet International d’Air France, baptisé ‘Château d’Ussé’, immatriculé F-BLCE, piloté par le Commandant Nicles, inaugure la première liaison Lyon-New York avec escale à Orly. Cette liaison quotidienne est prolongée cinq fois par semaine vers Mexico.
Les départs ont lieu à 11 heures de Lyon. Il y a une escale d’un peu plus d’une heure à Paris, le trajet total s’effectuant en 11 heures 30. Le retour New York-Lyon est plus court, 10 heures 30.

20 novembre 1967, les Fokker 27-4000 remplacent les DC 3 sur la ligne postale Paris-Toulouse-Lyon-Paris.

1968, l’aéroport de Bron est relié, sans correspondance, à quatorze villes françaises, avec l’Europe, l’Afrique du nord, l’Afrique Noire et l’Amérique du Nord. Cette même année, le nombre de passagers locaux atteint 607.522 et celui des passagers en transit 11.607.

1968, des vols directs sont établis par Air France entre Lyon et Palma de Majorque

1er avril 1968, suite à le restructuration de l’OTL, c’est l’association des transporteurs lyonnais Paget, Philibert et Citroên qui reprend la desserte de l’aéroport de Bron.

Octobre 1968, les Fokkers 27-500 remplacement progressivement les Nord 262 sur les lignes moyen trafic d’Air Inter.

21 octobre 1968, la ligne postale Paris-Clermont-Lyon-Montpellier ne dessert plus Lyon, mais se trouve prolongée vers Perpignan ; la ligne postale Strasbourg-Mulhouse-Genève-Lyon est prolongée jusqu’à Clermont et Bordeaux ; ouverture de la ligne postale Toulouse-Montpellier-Lyon.

9 janvier 1969, une Caravelle III aux couleurs d’Air Inter, en provenance de Lyon, effectue à Paris-Orly un atterrissage tous temps ATT avec une visibilité horizontale de 200 mètres et un plafond de 20 mètres : il s’agit d’une première mondiale.

Mars 1969, la société Touraine Air Transport (TAT) ouvre une liaison Tours-Lyon.

1er avril 1969, liaison Lyon-Milan par Caravelle d’Air France.

18 juin 1969, un nouveau bloc technique est mis en service sur le front des installations, à proximité du hangar Caquot. Depuis 1944, la tour de contrôle de l’aéroport de Bron se situait sur le toit du hangar Caquot.

1er août 1969, inauguration du Centre de tri postal dans le hangar (hangar 7) nouvellement construit sur le front des installations en contigu du bloc technique. Chaque nuit, 27 à 30 tonnes de courrier sont manipulés dans ce centre.

Décembre 1969, ouverture de la ligne Lyon-Paris-New York-Guadalajara.

Vers 1970, le personnel de la Chambre de Commerce de Lyon relevant de l’exploitation de l’aéroport de Bron comprend quarante-cinq personnes ; quatre cadres, trois employés de bureau, vingt-six hôtesses, huit surveillants, et quatre jardinières d’enfants. Trente-neuf personnes ne relevant pas du statut du personnel de la Chambre de Commerce sont employés sur le site : vingt-six employés et femmes de ménage et treize pompiers.

1970, sur l’aéroport de Bron, doublement de la surface de la gare de fret (hangar 5) mise en service en 1968.

1970, Air Inter offre au départ de l’aéroport de Bron, 550.000 places à destination de Paris. 386.680 passagers sont transportés, soit un coefficient de remplissage de 73,4%. La capitale est desservie par treize services journaliers.

1970, Air France ouvre la ligne Ajaccio,-Lyon-Londres.

1er mai 1970, Air Inter prend en charge l’escale sur l’aéroport de Bron. Tous les avions commerciaux qui touchent la piste de l’aéroport de Bron sont donc traités par Air Inter, y compris les bimoteurs des compagnies de troisième niveau.

1971, au cours de l’année, la Compagnie Internationale des Wagons-Lits et MM. Paul Bocuse, Edmond Lafoy, Gérard Nandron et Roger Roucou, unissent leur nom pour créer la société ‘La Cuisine Lyonnaise’ gérante des restaurants et bars de l’aérogare de l’aéroport de Bron. Les deux restaurants Plein Ciel et Lugdunum sont là pour promouvoir la gastronomie lyonnaise.

1971, Air France ouvre une ligne Lyon-Nice-Tel Aviv en Boeing 707.

1971, ouverture par Air France de la ligne Lyon-Le Caire en Boeing 707.

1er novembre 1971, Air France ouvre la ligne Lyon-Agadir en Caravelle.

1972, l’innovation sur la liaison Paris-Lyon par Air Inter, est la desserte de Paris Charles de Gaulle à raison de six services quotidien, alors que vingt-quatre sont maintenus sur Orly-Ouest.

1972, ouverture par Air Inter des liaisons Lyon-Metz et Lyon-Saint Etienne Bouthéon, assurés par Fokker 27 ou Beechcraft 99.

1er avril 1972, ouverture par Air France de la ligne Lyon-Marrakech en Caravelle.

23 Avril 1972, vers 17 heures, un Piper PA 30 Twin Commanche, immatriculé G-AVSJ appartenant à la Société CSE basée à Oxford Airport, par un temps très médiocre, percute le flanc nord du Mont Verdun, sur la commune de Limonest. L’appareil qui vient d’Angleterre, après escales à Beauvais, Persan-Beaumont et Troyes, se rend à Bron, afin de poursuivre son voyage vers Florence. Le pilote, Wallis, et ses deux passagers trouvent la mort dans cet accident.

1er avril 1972, Air Inter ouvre une ligne Metz-Lyon, six jours sur sept, en Beechcraft 99.

27 octobre 1972, le Vickers Viscount, immatriculé F- BMCH, d’Air Inter assurant la liaison Lyon-Clermont Ferrand s’écrase dans les Monts du Forez. Le bilan de la catastrophe est de 60 victimes et de huit rescapés..

1973, avec 1.255.000 passagers, l’aéroport de Bron se classe en 3ème position des aéroports de province, derrière Marignane 1.946.000 passagers, et Nice 1.919.000.

2 janvier 1973, Air France ouvre la ligne Lyon-Bruxelles, à raison de dix fréquences par semaine, en Mystère 20 affrété à la société Europe Falcon Service, filiale de la société Dassault.

2 janvier 1973, Air France ouvre la ligne Lyon-Dusseldorf, à raison de cinq fréquences par semaine, en Mystère 20 affrété à la société Europe Falcon Service.

2 janvier 1973, Air France ouvre la ligne Lyon-Madrid, à raison de cinq fréquences par semaine, en Mystère 20 affrété à la société Europe Falcon Service.

2 mars 1973, exploitation conjointe d’une ligne Lyon-Zagreb-Belgrade, 2 fois par semaine, par Air France et la compagnie yougoslave JAT en Caravelle.

Du 26 mars au 1er avril 1973, Air France organise à Lyon, la Semaine du transport aérien qui connaît un grand succès.

Juillet 1973, les Transall remplacent les DC 4 sur la ligne postale Paris-Lyon-Marseille-Nice-Ajaccio.

1er novembre 1973, Air France inaugure la ligne Lyon-Le Caire en Boring 707.

1er novembre 1973, liaison Lyon-Zurich par Air France, exploitée en Beechcraft 99, affrété à Air Alpes, deux fois par jour.

27 novembre 1973, UTA inaugure la liaison Paris-Lyon-Abidjan-Accra en DC 10-30. A la même époque, un DC 8 Cargo d’Air France assure une ligne de fret entre Lyon et Joannesbourg.

En 1974, sur les quinze vols de ‘3ème niveau’ qui quittent ou arrivent sur l’aéroport de Bron chaque jour, huit portent le pavillon de TAT, et permettent de joindre directement ou avec escale treize destinations : Brest, Clermont-Ferrand, Deauville, La Rochelle,Le Mans, Montpellier, Nancy, Poitiers,Rennes, Rodez, Rouen, Toulouse et Tours.

Début 1974, ouverture de la liaison Lyon-Zurich assurée par deux services journaliers en Beechcraft 99 affrété à Air Alpes.

1er avril 1974, Air Inter et SAS (Scandinavian Air Systeme) développent une liaison Lyon-Lisbonne à partir de Caravelle pour Air Inter et de Super DC 9 pour SAS.

15 mai 1974, Air France présente en vol de démonstration à l’aéroport de Bron, l’Airbus A 300 dans la version de la compagnie.

Juin 1974, mise en service par Air Inter du Mercure, alors que les Vickers Viscount sont retirés progressivement du service.

1er juin 1974, Air France inaugure la ligne Lyon-Athènes par quatre services hebdomadaires.

4 juin 1974, Air Inter met en service sur la liaison Paris-Lyon son premier Mercure.

24 juin 1974, vers 11 h 15, Rachid, un adolescent de seize ans s’introduit dans le hangar de l’Aéro-club du Rhône à Bron. Il pousse vers l’extérieur, un Wassmer Super 4. Sans attirer l’attention, il décolle et survole la ville de Lyon, avant de revenir au terrain. Trois approches sont nécessaires. A la troisième, lorsqu’il touche le sol, le Wassmer est totalement détruit. Indemne, ce jeune homme aurait été ultérieurement breveté pilote, et aurait fait une carrière de personnel navigant commercial.

2 septembre 1974, Air Alpes a installé sur l’aéroport de Bron, une escale technique destinée à assister les compagnies de ‘3ème niveau’ : Air Champagne Ardennes, Air Limousin et Air Rouergue.

15 décembre 1974, Air France assure une liaison en Boeing 707 de Lyon à Las Palmas et Dakar.

1975, la surface totale des planchers de l’aérogare de Bron est de 9.681 m2.

1er avril 1975, Air France ouvre Lyon-Djerba en Caravelle.

Dans la nuit du 19 au 20 avril 1975, toutes les activités aéronautiques commerciales de l’aéroport de Lyon-Bron sont transférées sur celui de Lyon-Satolas.

1976, réduction de la longueur de la piste de 2.630 à 1.800 mètres et la largeur de 60 à 45 mètres. Cette réduction est obtenue par la neutralisation de la piste dans sa partie nord. Cela permettra en 1981, au-delà du seuil de piste, de l’aménagement et de la création du Golf Bluegreen du Grand Lyon-Chassieu et d’un centre de formation de la police et d’une caserne de CRS.

Du 6 au 11 juin 1978, organisation à Lyon de la grande semaine ‘Aviation et Jeunesse, Espace et Civilisation’.

1979, sur l’aéroport de Bron, transfert des bureaux du District Aéronautique dans un nouvel immeuble (bâtiment N) en bordure du front aéroportuaire.

1979, construction d’un hangar d’abri pour avions d’une surface de 1.800 m2, au nord du futur terminal, et qui deviendra le hangar H2, pour abriter les avions et hélicoptères d’aviation d’affaires sur l’aéroport de Bron.

1980, il n’y a plus d’activité aéronautique au sol, au-delà du front des installations aéroportuaires de Bron, car les appareils des aéro-clubs sont regroupés dans l’ancien hangar du tri postal. Aménagement et transformation en hangar abri d’avions des ex-bâtiments fret et transitaire, respectivement hangar H5 et H9, aménagement et transformation en hangar d’abri d’avions légers pour aéro-clubs de l’ex-bâtiment du tri postal hangar H7 ;

1981, à l’ouest de l’emprise aéroportuaire de Bron, inauguration de l’Ecole du Service de Santé des Armées (ESSA) ; au nord-ouest, sur une quarantaine d’hectares, aménagement d’une zone à vocation tertiaire dénommé Zone d’Activités du Chêne qui accueille 170 entreprises et environ 3.000 salariés en 2018.

24 mai 1981, sur l’aéroport de Bron, le Centre Interclubs de Bron organise un meeting dans le cadre des manifestations du Mai de Lyon.

26 juin 1981, inauguration du nouvel aérogare, bloc d’accueil ou terminal affaires de l’aéroport de Bron.

7 Juillet 1981, vers 10 heures, un Cessna 172 M, immatriculé F-BXIZ, accroche une ligne électrique à haute tension, au lieu dit «Les Lones» et s’écrase au croisement de la montée Castellane et de la route de Genève, sur la commune de Rillieux la Pape. L’appareil piloté par Bernard Mellon, pilote professionnel, avec pour passager, Daniel Jouvin photographe professionnel qui prenait des vues du site. Tous deux trouvent la mort dans cet accident.. Pour le pilote, c’était sa dernière mission avant sa retraite.

Septembre 1981, la SAR Avions Taxi, qui s’installe sur l’aéroport de Bron, a pour but le transport de passagers, fret, évacuation sanitaire avec deux Beechcraft 90 King Air. Dans l’attente de la construction de son futur hangar en 1989, le H4, elle trouve une structure d’accueil provisoire.

18 et 19 septembre 1982, à l’initiative de MM. Alain Bliez, Marc Bally et Marius Quenet, membres de l’Araplum (club ULM et avions légers basé à Bron), organisation du premier Salon Européen de l’Ultra Léger Motorisé sur l’aéroport de Bron. Un succès populaire qui attira entre douze et quinze mille visiteurs.

Octobre 1982, sur l’aéroport de Bron, la base de la Sécurité Civile devient opérationnelle avec la construction de son propre bâtiment de bureaux et hangar abris pour son Alouette 3.

Octobre 1982, création de la société Dubois Air Service par Gilles Dubois, représentant des compagnies aériennes ne disposant pas de services commerciaux sur l’aéroport de Bron.

24 mars 1983, le nouveau Centre Météorologique Régional de la Météorologie Nationale à Bron est déclaré opérationnel.

1984, sur l’aéroport de Bron, SAR Avions Taxi prend possession de son hangar le H4, construit dans le prolongement nord du H2 ;
à l’est de la piste d’envol, sur une centaine d’hectares de la concession de l’aéroport, la création en 1984 d’un Centre d’Expositions et de Conventions, dénommé Eurexpo, qui atteint, en 2018, 134.000 m2 d’expositions couvertes, le premier parc d’exposition en France après Paris.

Avril 1984, création de Centre Azur, école de pilotage, sur l’aéroport de Bron.

19 et 20 mai 1984, dans le cadre des manifestations du Mai de Lyon, organisation par l’Association ‘Airshow’ du premier ‘Fly In’ Européen à l’aéroport de Bron, grande kermesse aéronautique à l’américaine avec présence et démonstration en vol de très nombreux appareils.

7 Juillet 1984, un Cessna 152 de l’Aéro-club du Rhône décolle du terrain de Bron. Alors qu’il survole Vaulx en Velin, le moteur de l’appareil cafouille. Bernard Brisolary pilote-instructeur, et son élève Gabriel Mancino posent l’appareil, sans casse, entre les lignes à haute tension et les barrières de l’hippodrome de Villeurbanne.

21 septembre 1984, accord de collaboration entre le Ministre de la Défense, Monsieur Charles Hernu, et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon pour mettre à la disposition de la Force d’Action Humanitaire Militaire d’Intervention Rapide (FAHMIR) les installations aéroportuaire de Bron. Cet accord confirme la vocation d’assistance sanitaire de l’aéroport de Bron.

15 octobre 1984, la Section Aérienne de Gendarmerie de Lyon s’installe dans une nouvelle structure, au sud des installations aéroportuaires de l’aéroport de Bron.

10 décembre 1985, sur l’aéroport de Bron, fin de la construction du hangar H6 pour loger la société Transair. Les activités de la société Transair sont déplacées depuis son emplacement à l’ouest de l’emprise aéroportuaire vers le H6 situé au nord du front des installations aéroportuaires. Ce hangar comporte une surface de 1.500 m2 de locaux techniques et de 350 m2 de bureaux sur deux niveaux. Investissement de 2,5 millions de francs.

Mars 1986, création de la société Trans Hélicoptère Service (T.H.S) par M. Marc-Henri Bruneau. Cette société qui obtient l’agrément Transport public pour le transport des passagers est hébergée dans le hangar de Transair sur l’aéroport de Bron. Elle dispose d’un hélicoptère Agusta Bell 206 Jet Ranger III, piloté par Alphonse Cadière.

7 juillet 1986, sur l’aéroport de Bron, transfert de la stèle de Maryse Bastié située dans la cour de l’ancienne aérogare vers un emplacement situé entre le H5 et H7, à l’initiative de MM. Mellinand , et Philippe Treillet de la C.C.I.L ainsi que de Jacques Schwartz, Délégué de la Fédération Nationale de l’Aéronautique. Une cérémonie est organisée, en présence de l’Armée de l’Air, devant ce nouvel emplacement.

Octobre 1986, Grande Messe célébrée, conjointement à l’Aéroport de Bron et Eurexpo, par le Pape Jean Paul II. L’Aéroport est fermé, la piste servant de parking pour les autocars.

Automne 1986, construction de la route d’accès à l’aéroport de Bron depuis le boulevard des Droits de l’Homme (cette route coupe l’ancienne aire gazonnée qui servait pour les atterrissages/décollages depuis l’origine de l’aéroport).

29 juillet 1987, passage sur l’aéroport de Bron de neuf ‘vieux coucous’ italiens qui participent à un raid Italie-Angleterre.

10 septembre 1987, sur l’aéroport de Bron, inauguration du Centre Routier de Chassieu, implanté à l’ouest du futur hangar H6, par le Ministre des Transports, M. Jacques Douffiagues. Les bâtiments (services administratifs et restaurant) seront détruits, ainsi que les aires de stationnement des camions, afin de permettre la construction en 2012 du futur hangar H8.

Du 12 au 15 mai 1988, le premier salon international des nouveaux sports aériens s’est déroulé sur l’aéroport de Bron.. A cette occasion trois records du monde ont été battus :
– Record d’altitude (5.500 m) en U.L.M biplace piloté par Patrice Barcouda (vice-champion du monde U.L.M)
– Record du monde de saut en parachute à partir d’un U.L.M.(à une altitude de 5.500 m) par Georges Renou (reporter Paris Match)
– Record du monde de voile contact. 36 parachutistes ont sauté à 4.000 mètres, comme un seul homme, depuis un Fokker 27 de la compagnie Air Jet affrété par Joël Cruciani, pulvérisant ainsi le record du monde de ‘grande formation en ‘voile contact’ déjà détenu par des français avec 12 parachutes. Les nouveaux recordmen ont réussi à former une figure parfaite en 6′ 20 » et l’ont tenu pendant 23 » 25.

9 mars 1989, inauguration des bureaux et du hangar 4, construit par la Société Aéronautique Rhône Alpes (S.A.R), pour une surface de 1.000 m², regroupant abri avions, atelier de maintenance et bureaux. Les Services Aéronautiques Roannais (S.A.R) ont été créés en 1980 par Lucien Magnat, pilote professionnel. En 1981, Messieurs Lacour, Magnat et Rejony se sont associés, alliant leur passion à l’activité qu’ils exerçaient depuis longtemps déjà dans la région, et S.A.R. Avions Taxis se voyait agréée transport public par le Ministère des transport.

24 juin 1989, vers 11 heures 40, un Robin Aiglon 1180, immatriculé F-GCAE, à la suite d’une panne technique, se pose sur la Saône à la hauteur de la passerelle Saint Georges, au cœur de la ville de Lyon, dans le 5ème arrondissement. Cet appareil appartenant à l’Aéro-club de la Mayenne, parti de Laval à 7 heures, est piloté par Henri Lanoé, avec à bord trois passagers qui se rendent à un congrès à Lyon. Les secours arrivés rapidement sur place leurs évitent un bain avant que l’appareil ne coule.

Novembre 1989, l’ancienne aérogare de Bron (inaugurée en 1932), désaffectée depuis 1983, est détruite.

20 au 22 juin 1990, à l’Espace Albert Camus à Bron, représentation du spectacle chorégraphique et musical ‘La Tête dans les Nuages ou ‘ l’incroyable voyage dans les nuages de Norb Architas’ (avec la participation de Philippe Treillet, Directeur de l’aérodrome de Bron).

8 août 1990, en route pour Vichy où il va participer au grand rassemblement de parachutistes, l’hélicoptère le plus puissant du monde, le MI-26 ‘Halo’, s’est posé en fin d’après-midi sur l’aéroport de Bron.

20 août 1990, dans le Parc d’Activités du Chêne, en bordure ouest de l’emprise aéroportuaire de Bron,, découverte d’une bombe datant des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Les artificiers de la Protection Civile font sauter la fusée de la bombe.

24 août 1990, dans la matinée, un individu pénètre dans un hangar sur le terrain de Corbas et s’empare d’un Jodel D 140 Mousquetaire. L’avion survole Mions, à très basse altitude, et s’écrase sur une colline au lieu dit «Chemin des Gavennes». L’occupant, mort dans l’accident de l’appareil, n’a été identifié que quelques temps plus tard.

Septembre 1990, festivités à l’occasion des 80 ans d’aviation Lyonnaise. La Municipalité de Bron fête les 80 ans d’aviation de son aéroport :

      – 4 septembre, prise d’armes et défilé des militaires de la base aérienne 942 de Bron ;

    – 8 septembre, inauguration de rues en rapport avec l’aviation dans le Parc d’Activités du Chêne, défilé aérien de la Patrouille de France, vols groupés des appareils des aéro-clubs locaux, sauts de parachutistes ;
– du 11 au 25, animation commerciale sur le thème de l’aviation.
    – du 15 au 26, exposition sur l’histoire de l’aviation à Bron ;
– 19 au 25, projections de films sur l’aviation.
La Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon organise, les 19 et 20 septembre, une journée porte ouverte à l’Aéroport de Bron pour les enfants des communes de Bron, Chassieu et Saint Priest. Exposition d’avions de collection et baptême de l’air sont au programme. Plus de 1.300 enfants ont pu admirer la magnifique exposition d’avion de collection.

18 juillet 1991, passage sur l’aéroport de Bron du 42ème Tour de France Aérien des Jeunes Pilotes et de l’envolée d’Air Inter, suivi d’un meeting aérien.

19 Juillet 1991, vers 7 h 30, le DR 1050 Ambassadeur, immatriculé F-BJUF, appartenant à l’Aéro-club de Villeurbanne, décolle du terrain de Corbas. Suite à un problème technique, l’appareil s’écrase en bout de piste sur l’autoroute et heurte un véhicule. De l’avion en partie calciné, on retire le pilote-instructeur Lambert Bocksbeld et son élève Emmanuel Bosc, grièvement brûlés.

8 février 1992, le Vice-Président des U.S.A, Don Quayle, décolle en hélicoptère de l’aéroport de Bron pour l’ouverture des jeux Olympiques à Albertvill (Savoie).

13 mai 1992, pour la deuxième année consécutive, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon a accueilli, dans les locaux de l’Aéroport de Lyon Bron, les enseignants et les élèves de divers établissements scolaires de l’Académie de Lyon pour la remise des diplômes du Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Aéronautique et du Brevet d’Initiation à l’Aéronautique, en présence des autorités académiques et aéronautiques.

18 mai 1992, passage sur l’aéroport de Bron des concurrents de l’Aéro-club National des Électriciens et Gaziers dans leur Tour de France aérien.

21 mai 1992, à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, sur l’aéroport de Bron, à lieu la première journée professionnelle de l’aviation d’affaires et de loisirs.

1er juillet 1992, arrivée au Service de Sécurité Incendie du nouveau Véhicule Incendie Canon, « VIC 2 AB ».

12 et 13 juin 1993, sur l’aéroport de Bron, l’association Cop’tair, Président Robert Vettese, secrètaire- général Jean Courvoissier, accueille le 3éme Championnat de France d’Hélicoptères. Soixante participants parmi lesquels Henri Pescarolo.

22 juillet 1993, Michel Gaillard et les constructeurs amateurs de l’aéro club RVI reçoivent le prix Jean Pottier, lors du rassemblement national du Réseau des Sports de l’Air (RSA) qui s’est tenu à Moulins (Allier), pour la construction de leur Pottier 180 S, immatriculé F-XRVI..

3 octobre 1993, à proximité des installations aéroportuaires de Bron, inauguration de l’Aéromusée de la région lyonnaise.

12 et 13 juin 1993, sur l’aéroport de Bron, l’association Cop’tair accueille le Championnat de France d’Hélicoptères.

1994, fermeture de l’école de pilotage de Transair, la troisième en France pour la formation IFR

Janvier 1994, sur l’aéroport de Bron, lors de son atterrissage, l’hélicoptère SA-330K Puma appartenant à la Gendarmerie belge, est déporté par une brusque rafale de vent. Les pales touchent le sol, et l’appareil prend feu.

19 et 20 avril 1994, sur l’aéroport de Bron et à Eurexpo, Premier Salon d’aviation d’affaires en France (EBAS). A cette occasion, création de l’E.B.A.A France (European Business Aviation Association – France) et l’aéroport de Bron est le premier aéroport a devenir membre de cette association pour le développement et le soutien de l’aviation d’affaires.

Les 26 et 27 mai 1994, sur l’aéroport de Bron, Premier Marché d’avions d’occasion, en France, organisée par Maître Conan et Auclair. 12 appareils sur 49 exposés ont été vendus.

Septembre 1994, inaugurations d’une stèle, œuvre de Joseph de Joux, en mémoire des Aviateurs de Bron, au carrefour des Maraudeurs sur le boulevard des Droits de l’Homme à Bron.

11 septembre 1994, atterrissage d’un avion mythique, le Vickers Vimy. Ce bombardier anglais conçu pour la Première Guerre mondiale est apparu en 1918. C’est la réplique de cet appareil qui s’est posé à Bron dans son vol en direction l’Australie.

Les 1er et 2 octobre 1994, Premier Salon de l’aviation ancienne ou ‘Warbirds Show’ avec plus de 60 avions présentés dont de nombreux appareils du débarquement de Normandie, et plus de 38.000 visiteurs.

1er octobre 1995, vers 15 h 15, un Robin 3000 de l’Aéro-club de Villeurbanne décolle du terrain de Corbas. A son bord, Patrick Abou, pilote, et deux passagères qui effectuent un baptême de l’air. Quelques minutes après, l’appareil s’écrase en brûlant sur l’autoroute A 46 à quelques centaines de mètres de l’aérodrome de Corbas. Le pilote trouve la mort, alors que les deux passagères sont miraculeusement que blessées.

1er et 2 juin 1996, sur l’aéroport de Bron, organisation du Salon des Avions de Légende. L’organisateur de meetings ‘Flying Legend’ présente une forme inédite de manifestation aérienne : une soixantaine d’avion de légende, personne derrière les barrières, le public circule librement autour des avions où des pilotes présentent les caractéristiques et les performances de chaque appareil, à intervalles réguliers, une présentation en vol de l’un de ces appareils.

1996, rénovation de l’aire de stationnement avions et parking commercial, réfection totale du balisage, climatisation du terminal de l’aéroport e Bron.

Eté 1996, sur l’aéroport de Bron, fermeture du bureau de piste et du service météo. Ces fermetures entraînent le mécontentement de nombreux utilisateurs de l’aéroport.

Automne 1996, sur l’aéroport de Bron, la compagnie Lyon Air, qui employait une douzaine de personnes autour d’une activité de transport de passagers, cesse son activité. Cette cessation d’activité résulte du désengagement de ses actionnaires.

1996, sur l’aéroport de Bron, SAR Avions Taxi dépose son bilan. Elle bénéficie d’une reprise à l’automne de la même année par la Société Rectimo de Chambéry pour la partie hangar et la reprise de quatre personnes pour une activité d’entretien du matériel aéronautique (Piper et Cessna). L’activité avion de la SAR est abandonnée. Par la suite, la société Oyonnair installe et développe dans le hangar H4, précédemment occupé par SAR, son activité d’aviation d’affaires, essentiellement d’ordre sanitaire.

1997, sur l’aéroport de Bron, dans le hangar H7, démolition des bâtiments où étaient implantés les bureaux et salles de réunions des aéro-clubs, ainsi que le bar-restaurant ‘Au club’ tenu par Madame Michèle Voisin.

Avril 1997, sur l’aéroport de Bron, organisation du Salon Européen du vol libre et des sports aérien (AERIAL).

Juillet 1997, passage sur l’aéroport de Bron de l’Envolée d’Air France et de la 45ème édition du Tour Aérien des Jeunes Pilotes (TAJP) avec meeting aérien (suite aux mauvaises conditions météo, l’étape du TAJP Limoges-Lyon a été annulé, par contre le meeting a bien eu lieu à Bron) ; Journée d’Information et de formation sur l’emploi des bombardiers d’eau.

20 et 21 septembre 1997, diverses manifestations commémoratives à l’aéroport de Bron en hommage à Louis Mouillard, précurseur lyonnais de l’aviation.

1er avril 1998, signature du code de bonne conduite entre les associations de l’aviation légère et sportive de l’aéroport de Lyon-Bron, la municipalité et l’association de riverains de la commune de Chassieu.

25 et 26 avril 1998, sur l’aéroport de Bron, organisation du Salon des avions de légende.

Juin 1998, accueil de nombreuse Personnalités, V.I.P, supporters à l’occasion de la Coupe du monde de Football.

26 et 27 septembre 1998, meeting en l’honneur des ‘100 ans de l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est’ à l’aéroport de Bron.

1er avril 1998, signature du code de bonne conduite entre les associations de l’aviation légère et sportive de l’aéroport de Lyon-Bron, la municipalité et l’association de riverains de la commune de Chassieu.

25 et 26 avril 1998, sur l’aéroport de Bron, organisation du Salon des avions de légende.

26 et 27 septembre 1998, meeting en l’honneur des ‘100 ans de l’Aéro-club du Rhône et du Sud-Est’ dur l’aéroport de Bron.

1998, dans le terminal affaires de l’aéroport de Bron, inauguration du Salon Prestige et création d’une salle de repos pour les équipages.

30 août 1999, vers 20 heures, un Cessna 182 appartenant à l’Aéro-club de Neuilly décolle de l’aéroport de Bron en face nord. A la suite d’un incident technique, le pilote décide de poser son appareil sur le green du golf de Chassieu. Les trois membres d’équipage en sont quittes pour une franche peur.

Juin 2000, célébration à Lyon du Centenaire de la naissance d’Antoine de Saint Exupéry :
 – 17 et 18 juin, à l’aéroport de Bron, Opération Petit Prince ;
– 24 juin, place Bellecour à Lyon, inauguration des expositions ;
– 25 juin, poursuite des expositions, envol de montgolfières, messe à la Basilique de Fourvière, conférences et videoprojections ;
 – 26 au 29 juin, poursuite des expositions et des conférences ;
– 29 juin, vol de nuit et arrivée du rallye aérien Bastia-Hyères-Lyon, passage de la Patrouille de France, diverses manifestations dans l’agglomération lyonnaise : inauguration du monument Saint Exupéry, inauguration du nouveau nom officiel ‘aéroport-Lyon Saint Exupery’, concerts de la Musique de l’Air, envols de la montgolfière ‘Petit prince’, concert de cloches de toutes les églises du Grand Lyon, émission par La Poste d’un timbre et de documents philatéliques, etc..;
 – 30 juin, concert avec 500 Petits Chanteurs d’Europe à la Cathédrale Saint Jean ;

22 juillet 2000, passage du 48 éme Tour Aérien des jeunes pilotes.

2002, création de la compagnie aérienne commerciale 100% réunionnaise Air Bourbon qui établit son siège social sur l’aéroport de Bron. Devant les difficultés financières, cette société dépose son bilan, le 26 novembre 2004.

24 mai 2002, le Jodel D 113-3 L, n°1609, immatriculé F-POEM, appartenant à son constructeur Monsieur Gérard Comte décolle du terrain de Corbas, vers 17 h 20. Connaissant quelques difficultés en vol, l’appareil s’écrase sur un hangar agricole, au lieu dit «Sorisiat» dans la commune de Chaponnay. Le pilote Jacky Poulet trouve la mort dans cet accident, ainsi qu’une personne qui se situait dans ce hangar et un blessé dans ce même hangar.

13 au 16 juin 2002, l’organisation du Premier Salon International d’Aviation Générale et des Sports Aériens en France (AVIAEXPO), conjointement sur l’aéroport de Lyon-Bron et sur le site d’Eurexpo.

2002, Journées Rêves de Gosses et des Ailes du Petit Prince.

5 mai 2003, posé sur l’aéroport de Bron d’un Airbus A 318 avec un équipage en formation pour atterrissage sur piste courte.

18 et 20 juin 2004, deuxième Salon International de l’Aviation Générale et des Sports Aériens sur l’aéroport de Bron.

2005, rénovation du terminal affaires et mise en place d’une nouvelle signalétique.

28 août 2005, l’ATR 42-500, immatriculé F-GPYA, exploité par Airliner, décolle de l’aérodrome d’Auxerre à 22h 12 à destination de l’aéroport de Lyon-Bron. A bord de l’appareil, trois membres d’équipage, l’équipe de l’Olympique Lyonnais et son staff de 25 personnes. A 22 h 54, à son arrivée à Bron, l’appareil s’enfonce au toucher de piste. Aucun occupant ne fait état de blessures, d’importants dégâts à l’appareil, mais le revêtement de la piste est légèrement érodé.

15 au 18 juin 2006, organisation du troisième Salon international de l’Aviation générale et des Sports aériens ‘Avia Expo’ à Bron.

2 mars 2007, par arrêté ministériel, la Société Anonyme ‘Aéroports de Lyon’ se substitue à la Chambre de Commerce de Lyon dans la gestion des aéroports de Lyon-Saint Exupéry et de Lyon-Bron.

17 janvier 2009, vers minuit, un ATR-42, appartenant à la Compagnie Airliner, avec à son bord, l’équipe de rugby de La Rochelle, tente de décoller de l’aéroport de Bron. Freinage d’urgence.

Janvier 2010, sur l’aéroport de Bron, création et ouverture de la brasserie-restaurant L’Assiette, suivi de l’installation de La Boutique du Pilote dans le même bâtiment.

2 avril 2010, inauguration du hangar d’aviation, dénommé H8 pouvant abrités neuf Jets de l’aviation d’affaires et disposant de 270 m2 de bureaux sur l’aéroport de Bron.

2011, construction d’une base opérationnelle du Service d’Aide Médicale Urgente (S.A.M.U) sur l’aéroport de Bron.

17 juillet 2011, l’avion de collection North American T 6, immatriculé F-AZIG, s’écrase au sol, à 17 h 53, peu après son décollage, entre la route nationale 6 et l’autoroute A 43, sur la commune de Saint Priest. A bord de l’appareil, Pierre-André Martel et sa fille Wanda, trouvent la mort dans cet accident. L’appareil qui venait de Calvi, s’était posé sur l’aéroport de Bron à 12 h 15 pour faire le plein de carburant et regagnait Dijon..

2 septembre 2011, vers 10 h 30, un Robin DR 340, 150 cv, en provenance de l’aérodrome de Vienne-Reventin fait une courte escale sur le terrain de Brindas. Au décollage, l’appareil s’écrase à quelques centaine du bout de piste, côté sud. A bord de l’appareil, les trois personnes trouvent la mort : le pilote, Daniel Sauvaire, et ses deux passagers, Louis Roux et Jean-Claude Bonnaud.

9 novembre 2011, vers 9 h 15, le Socata TBM 700, immatriculé N-228 CX, en provenance de Toussus le Noble s’apprête à atterrir à Bron lorsque le pilote fait un demi-tour et s’écrase au sol à 1500 mètres de la piste. Le pilote qui a manifestement évité les habitations s’écrase dans un bassin de rétention d’eau pluviale, situé rue Rimbaud, dans la zone industrielle de Décines-Charpieu. Le pilote, seul à bord a trouvé la mort, il s’agit de Claude Hochner, chef d’entreprise thannois.

2012, sur l’aéroport de Bron, à défaut de pouvoir allonger la piste d’atterrissage, il est choisi de procéder au rainurage de la piste selon la norme américaine ; 25 juin, inauguration de la nouvelle caserne de sapeurs-pompiers et fin de la démolition du hangar Caquot ; fin 2012, mise en service du hangar H10. L’aéroport de Lyon-Bron est devenu, en 2012, membre de la NBAA, l’association de l’aviation d’affaires américaine. Il est aussi le premier aéroport français à adopter cette démarche, le gestionnaire Aéroports de Lyon estime que c’est là un moyen pour la plate-forme dédiée au trafic affaires, d’être clairement identifiée par les opérateurs nord américains comme porte d’entrée en Europe.

11 avril 2013, dans les anciennes installations de l’Aviation de l’Armée de Terre à Corbas (Rhône), inauguration de l’Espace aéro de Lyon-Corbas.

24 septembre 2013, lors de son décollage de Bron à 10h 40, en face nord, le bimoteur Cessna 421, immatriculé N- 556 MB, s’écrase dans l’enceinte de l’aéroport. L’appareil prend feu immédiatement, et les quatre personnes à bord sont tuées. Il s’agit de Daniel Ruet, PDG de la Société Electrique du Rhône à Belleville sur Saône, de son fils Damien, d’un collaborateur de la société et d’un ami de Daniel Ruet qui se rendaient à Aix les Milles.

4 au 6 juin 2015, sur l’aéroport de Bron, organisation de France Air Expo Lyon 2015, neuvième Salon international de l’Aviation Générale.

7 juillet 2015, sur l’aéroport de Bron, l’Armée de l’Air baptise un Airbus A 400 M ‘Métropole de Lyon’.

Automne 2015, fin de la construction du hangar H14 sur l’aéroport de Bron.

Octobre 2016, un décret officiel privatise la Société des Aéroports de Lyon au profit d’un consortium composé de Vinci Airports, Predica et de la Caisse des dépôts et consignations.

2 août 2018, vers 20 h 30, dans son approche de l’aéroport de Bron, le Piper PA 28, immatriculé F-BKEC, appartenant l’Aéro-club du Grand Lyon, s’écrase sur le toit d’un hangar, rue de Catalogne à Décines. Des dégâts matériels, les deux occupant de l’appareil sont des miraculés.

16 et 17 octobre 2018, dans le cadre de la commémoration du Centenaire de la Royal Air Force, escale à Bron de l’ULM, immatriculé F-GBNZ, qui réalise un raid Angleterre-Nouvelle Zélande. Il est piloté par Sqn. Leader Chris Pote avec Rachel Nugent comme navigatrice.

13, 14 et 15 juin 2019, sur le site d’Eurexpo à Chassieu, 13ème édition du Salon International de l’Aviation Générale.

29 octobre 2019, Air France baptise du nom de ‘Lyon’ son deuxième Airbus A 350.